Accueil Blog Page 10

La culture numérique pour tous

La culture numérique pour tous

Emergence économique a publié en 2017, un article de la rubrique “Emergence numérique”, consacré à “Bien choisir son nom de domaine”.

En Afrique, l’extension .africa est disponible depuis début août 2017 et permet d’enregistrer des domaines tels https://epistrophe.africa, site web permettant de déposer son propre domaine.
Pour le profane, l’association de ces trois mots “nom de domaine” laisse perplexe. Que peut bien être un “nom de domaine” ?
Le spécialiste vous répondra qu’un nom de domaine est une chaîne alphanumérique permettant d’accéder à une adresse IP grâce à la résolution DNS. Un nom de domaine s’achète auprès d’un registrar qui lui-même l’obtient d’un registry. Un registry gère une extension en vertu d’un contrat passé avec l’ICANN. L’ICANN est l’un des acteurs clefs de la gouvernance d’Internet et gère le nommage et l’adressage Internet au niveau mondial.
Voilà qui laisse le profane dans sa perplexité voire l’obscurité la plus totale.

Le nom de domaine est simplement un élément de l’adresse qui permet d’accéder à une page web ou de former un adresse de courrier électronique. Fratmat.info est le nom de domaine qui permet d’accéder au site web https://www.fratmat.info/ et aux adresses @fratmat.info
En Côte d’Ivoire le .ci est le domaine de premier niveau ou extension ivoirienne, gérée à ce jour par l’ARTCI et distribué par des bureaux d’enregistrement tels Epistrophe. Il est recommandé pour une entreprise ivoirienne ou un site dirigé vers la Côte d’Ivoire de choisir un .ci, les raisons sont détaillées dans l’article paru dans Emergence
Si l’émergence numérique est l’affaire de tous – voir tribune dans Fraternité Matin des 12 et 13 août 2017 page 20 – elle ne peut se faire sans l’acquisition d’une culture numérique pour le plus grand nombre.

La compréhension du monde numérique, de son fonctionnement, de son vocabulaire de base, permettant notamment de comprendre les termes techniques ci-dessus est une nécessité pour entrer de plain-pied dans l’ère numérique.

Outre l’apprentissage du code, pour former des développeurs de qualité, la culture numérique a vocation à devenir une discipline scolaire, universitaire et un module de formation professionnelle. De même, l’économie numérique, les modèles économiques du web, le droit du numérique, le management digital sont des matières à enseigner dans les écoles post-bac et universités.

En août 2017, je présidai le jury du concours de startup numériques organisé à l’ESATIC par le SIISNA. Comme dans d’autres concours du même type, une des faiblesses récurrentes constatées des projets, bons par d’autres côtés, est le modèle économique.
Personne n’avait enseigné à ces jeunes créateurs, motivés et plein de bonne volonté, avec des compétences techniques certaines, les règles de bases de l’économie numérique.
L’entreprenariat numérique ne demande qu’à se développer pour peu que les formations initiales et continues s’approprient cet enjeu.

Le code informatique doit être enseigné à l’école le plus tôt possible et la culture numérique au lycée, à l’Université et dans les écoles post-bac.
Les décideurs économiques, politiques, institutionnels peuvent-ils s’abstenir de comprendre cet âge numérique dans lequel nous sommes déjà entrés et va prendre de plus en plus d’importance.

La gouvernance de l’Internet est l’une des composantes de cette culture numérique à acquérir et en comprendre les enjeux est primordial. Ces sujets sont encore trop souvent affaire de spécialistes : nom de domaine, IPv6, propriété intellectuelle, cybersécurité, économie numérique, solidarité et inclusivité numériques, politique du genre, logiciels libres, …

S’imprégner de la culture numérique c’est acquérir les clefs de ce nouvel âge, s’en abstenir c’est rester devant la porte.

Il en va ainsi de la responsabilité de chacun d’agir à son niveau pour que la culture numérique soit partagée par le plus grand nombre d’ivoiriens.

Philippe BATREAU
Directeur Général d’Epistrophe
Membre fondateur de la French Tech d’Abidjan
Editeur d’Age numérique
Expert international

 

APPEL À CANDIDATURES DE STARTUP & ENTREPRENEURS –  IMAGINATION MACHINE – NANTES

0

Imagination Machine, une structure d’accompagnement de startups lance le recrutement pour sa 2ème promotion de startups.

L’appel à candidatures auprès des porteurs de projets, des startups et des entrepreneurs a pour objet de les aider à s’implanter et se développer.

Imagination Machine est  dirigée par Rob Spiro, entrepreneur de la Silicon Valley installé depuis 2 ans en France. Rob a une longue expérience réussie d’entrepreneur, il a déjà vendu une entreprise à Google et dirige Goodeggs entre Nantes et San Francisco.

C’est en vue de partager leur expérience, Rob ainsi que d’autres entrepreneurs à succès décident pour une énième fois de donner de la chance aux porteurs de projets innovants grâce à une intense période de travail d’une durée de 3 mois au cour de laquelle ils donneront des ailes aux projets innovants. Cette immersion nantaise permettra aux startupers, porteurs de projets de trouver rapidement un marché en forme et construire une communauté de clients. Tous les secteurs innovants sont visés, à savoir : software, médias, robotique, commerce, transport etc.

Au sortir de cette formation, chaque bénéficiaire aura des levées de financement Seed ou Series A auprès d’un réseau et des investisseurs.

Imagination Machine recherche aussi des entrepreneurs en résidence pour son studio : ingénieurs, designers et biz dev pour travailler à plein temps avec les startups de l’accélérateur ou pour monter de nouveaux projets.

L’appel à candidatures est ouvert jusqu’au 21 janvier 2018

Le formulaire de candidature est  disponible ici : Formulaire d’Inscription

 

Digital Lab Africa 2018 : l’appel à projet est ouvert !

L’appel à projets Digital Lab Africa #2 est ouvert ! 

LE DIGITAL LAB AFRICA RECHERCHE DES PROJETS JEUX VIDÉOANIMATIONRÉALITÉ VIRTUELLE, WEB CRÉATION ET MUSIQUE EN LIGNE !

PARTAGEZ NOTRE APPEL AVEC VOTRE RÉSEAU ET COMMUNAUTÉ!

L’objectif du Digital Lab Africa (DLA) est d’offrir un tremplin aux créateurs de productions multimédia sur le continent en permettant à leurs projets de voir le jour, avec l’appui de partenaires français et d’Afrique sub-saharienne référents (studios, sociétés de production, distributeurs, diffuseurs).

L’appel à projets Digital Lab Africa s’adresse à toute personne d’Afrique sub-saharienne, professionnel ou non (artistes, producteurs, créateurs, start-ups, étudiants) ayant un projet innovant dans 5 catégories de production multimédia: JEUX VIDÉOANIMATIONRÉALITÉ VIRTUELLE, WEB CRÉATION et MUSIQUE EN LIGNE

TELECHARGEZ le kit communication DLA (communiqué de presse, logo, trailers, visuels, wording)

1/ Soumettez votre projet avant le 25 février 2018 : www.digilabafrica.com

2 / Gagnez un prix + un programme de mentorat et d’accompagnement pour faire de votre projet une réalité !

SOUMETTRE UN PROJET

Côte d’Ivoire : un numéro d’identification unique pour tracer chaque citoyen

Côte d’Ivoire : un numéro d’identification unique pour tracer chaque citoyen

par Franck-Olivier Konan

Ce projet gouvernemental ivoirien est porté à tour de bras par le ministre de la communication de l’économie numérique et des postes.

A de nombreux forums et conférences autour des technologies de l’information et de la communication, le ministre Bruno Nabagné Koné par ailleurs porte-parole du gouvernement à maintes fois défendu cette initiative, associer à chaque citoyen ivoirien et à tout étranger résident ou de passage en Côte d’ivoire un Numéro d’Identification Nationale (NIN) unique. L’objectif qui motive cette vaste opération est de renforcer la gestion administrative et sécuritaire du pays. Ceci dans un contexte sous régional fortement marqué par la libre circulation des personnes et des biens dans l’espace communauté menacé des velléités d’attaques terroristes. Ainsi donc l’effort vaut la peine d’être poursuivi par les autorités ivoiriennes pour permettre à l’Etat de disposer d’informations nécessaires et suffisantes pour connaître toutes les étapes du parcours d’un individu. C’est d’ailleurs ce qui justifie l’adoption en décembre en Conseil des ministres, d’une communication relative à la mise en place du Registre National des Personnes Physiques (RNPP). Ce registre présenté comme une base de données sécurisée et fiable devrait être mis en œuvre sur une période de 24 mois. Il devrait contenir des informations biométrique sur chaque individu fichié.  Ce besoin de détenir des informations biométrique sur la population n’échappe au secteur de la téléphonie mobile. Une nouvelle opération d’identification des abonnés est en cours en côte d’ivoire. Il faut noter qu’il s’agit d’une seconde opération d’indentification qui pour cette fois associe aux informations d’état civil de l’abonné la copie d’une pièce d’identité biométrique. La gestion du big data, de l’usurpation des données personnelles à des fins frauduleuses font partie des fléaux du siècle présent fortement transformé par les TICS. Il incombe à tous les états de maximiser leurs capacités de résilience face à ces nouveaux maux sociaux. On se souvient encore de la vaste attaque informatique de portée mondiale qui avait visé plusieurs hôpitaux en Angleterre et en Espagne en mai 2017.
Cette vague d’attaques informatiques de « portée mondiale » avait suscité l’inquiétude des experts en sécurité. Le virus en cause est un ransomware (« rançongiciel »), un programme qui bloque l’accès aux fichiers d’un ordinateur en vue d’obtenir une rançon.

Franck-Olivier KONAN

Africa Postal Forum : Abidjan accueille 40 DG de postes francophones et anglophones

Fort du succès de ses sept précédentes éditions, l’Africa Postal Forum confirme sa vocation africaine et s’invite pour la 3ème année consécutive en Côte d’Ivoire, sous l’égide du Ministère de l’Economie Numérique et de la Poste de la Côte d’Ivoire et en partenariat avec et l’Union Panafricaine des Postes (UPAP).

Intitulée «La banque postale, une stratégie en marche», cette édition sera une opportunité pour les professionnels de l’industrie postale en Afrique pour discuter les questions stratégiques liées au développement de l’inclusion financière postale, des services financiers postaux émergents, l’impact des innovations technologiques et l’évolution du rôle des ressources humaines.

Inaugurée par Monsieur Bruno Nabagné Koné, Ministre de la Communication, de l’Economie Numérique et de la Poste de Côte d’Ivoire, l’édition 2017 accueillera à Abidjan plus de 400 acteurs publics et privés du secteur postal en provenance de plus de 40 pays. Une trentaine de directeurs généraux de postes africaines ont confirmé leur présence à cette importante rencontre, en vue de débattre des enjeux et défis de l’émergence d’une banque postale.l’investissement et le développement de secteurs stratégiques. Cette société basée à Casablanca créée en 2004, a à son actif plus de 100 forums spécialisés dans le domaine de la santé, l’agriculture, les TIC, la banque, la poste, les infrastructures, etc…

 

Parcours numérique francophone : un outil de développement des compétences

Le « parcours numérique francophone» réunissant l’Organisation internationale de la Francophonie, l’Office franco-québécois pour la jeunesse, les Offices jeunesse internationaux du Québec, le Bureau international jeunesse de Bruxelles, en partenariat avec la Semaine numérique de Québec, l’AfricaWeb festival d’Abidjan, le Kikk festival de Namur, le Web2Day de Nantes a été officialisé au Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères de la France à l’occasion de la 34e session de la Conférence ministérielle de la Francophonie à Paris. 

Dans le cadre de son 50e anniversaire en 2018, l’Office franco-québécois pour la jeunesse (OFQJ) a souhaité développer et mettre en lien les partenariats dans le champ du numérique francophone, à travers ses liens existants avec la Semaine numérique de Québec, le Web2Day de Nantes, l’Africa Web Festival d’Abidjan et le Kikk Festival de Namur.

Cette initiative s’inscrit dans le cadre de l’entente que l’OFQJ a formalisée en 2015 avec l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) et contribue au renforcement des liens qu’il entretient avec les Offices jeunesse internationaux du Québec et le Bureau international jeunesse de Bruxelles, pour accroître la mobilité internationale des jeunes adultes.

L’objectif de la convention de partenariat est de construire un « parcours numérique francophone ».

Ce parcours réunira sur chaque événement 40 jeunes français, québécois, wallons et d’autres jeunes experts et entrepreneurs de pays francophones. Il vise à consolider les réseaux professionnels numériques à l’échelle de la francophonie, contribuer au développement des compétences des jeunes experts. Cette initiative de renforcement des réseaux économiques et de coopération francophones est soutenue par l’OIF qui saisi cette opportunité pour mener une réflexion avec les partenaires déployer un label sur le numérique et la jeunesse.

Après une phase expérimentale, cette initiative de coopération sera ouverte à d’autres organisateurs d’événements dans le champ du numérique à partir d’un cadre de référence, formalisé par un label qui pourra être décerné à de nouveaux partenaires francophones sous l’égide de l’OIF.

Les signataire en sont Monsieur Adama Ouane, Administrateur de l’Organisation internationale de la Francophonie, Madame Marianne Beseme, Secrétaire générale de l’Office franco-québécois pour la jeunesse en France, Madame Laurence Hermand, Directrice du Bureau international jeunesse de Bruxelles et Monsieur Michel Robitaille, Dirigeant de l’Office franco-québécois pour la jeunesse au Québec et des Offices jeunesse internationaux du Québec.

Les dirigeants des quatre événements numériques francophone que sont la Semaine numérique de Québec, l’AfricaWeb festival d’Abidjan, le Kikk festival de Namur, le Web2Day de Nantes poursuivront le processus de signature de la convention.

La signature de la convention de partenariat s’est déroulée en présence de Madame Lise Thériault, Vice-Première ministre du Québec, Madame Pascale Delcomminette, Administratrice générale de Wallonie Bruxelles International et Monsieur Gaël de Maisoneuve, Délégué aux Affaires francophones au ministère de l’Europe et des Affaires étrangères de la France.

Un temps de mise en valeur de ce partenariat sera organisé lors de la Semaine de la Francophonie en mars 2018 à Paris puis au Sommet de la Francophonie d’Erevan, en Arménie, en novembre 2018.

Le site de l’OFQJ : http://www.ofqj.org

L’Agence du Numérique française publie le baromètre du numérique

Le Baromètre du Numérique est une étude de référence pilotée par l’Agence du Numérique, le CGE et l’Arcep qui permet de mesurer l’adoption par les Français des équipements et étudier les pratiques numériques et de détecter les inégalités d’accès et de compétences qu’elles soient volontaires ou subies afin que la puissance publique puisse anticiper les grandes tendances et mettre en oeuvre une politique favorisant l’appropriation du numérique par tous.

Il ressort du baromètre :

Le numérique toujours plus présent dans la vie des Français

  • Tous les usages progressent, l’administration numérique en tête
  • L’essor fulgurant des smartphones et des usages mobiles
  • La numérisation de la société est également à l’oeuvre dans la sphère professionnelle

mais pas pour tout le monde

  • Des fractures qui persistent
  • La numérisation de la société et l’adoption des outils numériques par une très
    grande majorité de nos citoyens impliquent un apprentissage et une mise à jour
    régulière des connaissances.

La confiance et la sécurité, plus que jamais indispensables

  • Le manque de protection des données personnelles est le premier frein à
    l’usage d’internet
  • manque de sécurisation des paiements en ligne est toujours perçu comme le principal frein à l’achat

En savoir plus :

 

Quand la transformation digitale crée de nouveaux métiers

Quand la transformation digitale crée de nouveaux métiers
Article paru dans Emergence économique

Les métiers traditionnels et le management sont impactés par la transformation digitale qui appelle aussi à l’apparition de nouveaux métiers dans e web et le numérique

La transformation digitale de nos entreprises, administrations et autres organisations en est le miroir, la cause et l’effet.Les métiers traditionnels et le management sont impactés par cette transformation digitale qui appelle aussi à l’apparition de nouveaux métiers, dans le web et le numérique. Ainsi, cette transformation a deux principaux impacts en matière de métiers : la modification des métiers existants et les nouveaux métiers dans les secteurs traditionnel et enfin les nouveaux métiers dans le web et le numérique

Les entreprises qui ont décidé d’entrer dans l’âge numérique ont dû non seulement se doter des outils adéquats mais aussi modifier leur management et transformer certains de leurs métiers, voire recruter de nouvelles compétences.

Ainsi, DSI qui autrefois désignait la Direction des Services Informatiques, aujourd’hui signifie Direction (ou Directeur) des Systèmes d’Information. De décisionnaire, l’informatique est devenue exécutoire, la décision étant transférée au management du système d’information. Le DSI est désormais un manager qui s’il doit posséder une culture numérique peut être dispensé d’être lui-même un informaticien.

A l’heure où le numérique abolit le temps et l’espace, plus que jamais et encore plus demain qu’aujourd’hui, l’information est le fluide vital de l’entreprise. Au DSI de l’organiser.

Un défaut dans l’information et c’est le bug, financier, organisationnel, administratif et/ou opérationnel.

A côté de la DSI se créent aussi des départements numériques et c’est la voie qu’a prise par exemple la Poste de Côte d’Ivoire.

D’un côté, la Direction des services informatiques de la Poste a en charge les ressources informatiques, réseaux, matériels et logicielles de l’organisation tandis que le département numérique a la responsabilité des services commerciaux numériques à destination de la clientèle particuliers et professionnelle et gère la communication digitale – sites web, réseaux sociaux …

Le management est aussi impacté par la transformation digitale.

Enjeu de pouvoir au sein de l’organisation, l’information est désormais accessible au plus grand nombre.

L’organisation s’oriente peu à peu des pyramides de pouvoir vers les réseaux de savoir.

Les postes intermédiaire dont la principale justification étant d’être un relais de l’information et l’organisation du travail, sont remis en cause.

L’information en réseau dans l’entreprise révèle désormais autant les talents que les incompétences et appelle donc les membres de l’organisation vers plus d’exigence le cas échéant.

Cela peut donc amener à une profonde remise en cause des postes, métiers et personnel de l’entreprise.

Nous le voyons, le numérique transforme durablement les métiers existants, appelle de nouvelles compétences et remodèle le management.

Le secteur du numérique et du web a créé de nouveaux métiers. Le Ministère francais de l’Economie propose sur son site web – http://www.metiers.internet.gouv.fr – une classification en six familles de métiers :

Communication et marketing

Métiers des acteurs qui optimisent la présence des entreprises sur le web en concevant et en mettant en oeuvre des campagnes de communication et/ou de publicité en ligne.

Conception et gestion de projet

Métiers des acteurs chargés de la conception et/ou de la conduite de projets numériques.

Formation et assistance

Métiers des acteurs qui favorisent l’accès de tous aux services numériques.

Infrastructures et réseaux

Métiers des acteurs chargés de la conception, de la mise en oeuvre, de la gestion et de la maintenance des réseaux informatiques.

Interfaces et création numérique

Métiers des acteurs chargés de la conception et de la réalisation graphique d’interfaces web.

Production et gestion de contenu

Métiers des acteurs chargés de la recherche, de la production et de la gestion éditoriale des contenus (texte, image, vidéo, animation, etc.) sur le web.

Programmation et développement

Métiers des acteurs chargés de la conception technique et de la programmation de services web.

Du juriste spécialisé à l’infographiste, de l’acheteur d’espace publicitaire au développeur, du formateur au chargé de relation presse digitale, du technicien réseau au consultant en référencement web, etc.. le numérique offre une galerie de métiers d’avenir.

Il est passé le temps où une carrière se faisait dans une seule entreprise avec un seul métier. Il est plus que probable qu’un jeune d’aujourd’hui exerce plusieurs métiers et change d’employeur.

Les enjeux en matière de métiers sont l’identification des besoins des entreprises; l’orientation,pour trouver le métier qui correspond le mieux aujourd’hui à ses aptitudes, la formation, pour l’exercer avec les compétences et connaissances adéquates et la formation de formateurs pour délivrer aux jeunes les connaissances à jour.

Sur tous ces sujets, les chantiers sont vastes et demandent des politiques publiques et des initiatives privées en concertation avec les

Une autre voie que le salariat dans le numérique est de créer sa propre entreprise. Un chef d’entreprises a deux métiers : développer ses produits ou services pour répondre à un besoin soit existant, soit à créer et être un manager, un chef d’entreprise.

Créer sa startup, monter son entreprise est un vrai métier, un défi risqué et semé d’embûches.

L’entrepreunariat dans le numérique est porteur d’avenir, il faut savoir s’y faire accompagner et conseiller, trouver la bonne équipe, les bons partenaires et avant tout, des clients.

Philippe BATREAU

Bien (re)faire son site web

Bien (re)faire son site web
Article paru dans Emergence économique

Ce jour-là à Abidjan, dans un salon sur le numérique, le DSI de cette compagnie de tourisme échangea avec le manager de l’agence web à son stand. Le site web de son entreprise avait été fait il y a cinq ou six ans et avait besoin d’un vrai rafraîchissement. Le lendemain, l’équipe technique analysait qu’outre un design obsolète, l’absence de mise à jour, le site web avait besoin d’être mis aux normes de compatibilité pour les équipements mobiles et d’être optimisé techniquement pour mieux apparaître dans les résultats des moteurs de recherche.

A la réunion entre le client et les développeurs de l’agence fut définie l’ampleur du chantier de refonte du site. Le nouveau site web, à jour en matière d’ergonomie, de design, optimisé pour un meilleur référencement dans les moteurs, se fit en deux mois et permis au client de ne plus en avoir honte et de l’administrer lui-même avec login et mot de passe. Le prix d’excellence dans le tourisme que reçut la compagnie dans les mois qui suivirent n’aurait pu être attribué avec l’ancien site web, qui faisait fuir la clientèle au lieu d’inspirer confiance.

Cette histoire est vraie, c’est celle d’un de nos clients. Aujourd’hui, encore trop de sites web réalisés il y a quelques années sont obsolètes. Ce genre de site web, typiquement hébergé avec un abonnement bon marché sur un serveur trop chargé, a un design à faire fuir l’internaute et un temps de réponse qui permet d’aller se faire un café en attendant l’affichage de la page web. Un tel site web produit l’effet contraire de celui recherché.

Faire la différence sur Internet doit se faire dans le bon sens. Un site mal fait ou obsolète est contre-productif. L’absence de site web rime avec perte de clientèle au profit des concurrents qui sont entrés dans l’ère numérique. L’émergence numérique repose sur les bons choix des entreprises et déjà celui d’avoir un site web performant et efficient.

Si vous pensez que faire un site web coûte cher, pensez combien coûte l’absence de site ou un site mal fait, sur un serveur trop lent, des pages pleines de coquilles, au graphisme mal dégrossi. Nous en voyons encore trop sur la toile.

Après avoir bien choisi son nom de domaine, l’entreprise qui prend ses responsabilités doit savoir comment bien faire son site web.

Etre déchargé du cahier des charges

Souvent les entreprises entendent répondre qu’elles doivent envoyer un “cahier des charges” par l’agence qu’elle consulte pour faire leur site web. Quand enfin, un document rudement élaboré est fourni à l’agence, celle-ci répond par un devis.

Devant la difficulté de la tâche, une bonne partie des entreprises abandonnent leur projet.

Un bon site web commence par une bonne définition des besoins et cela passe par les conseils de professionnels expérimentés qui avec vous mettront au clair les fonctionnalités de votre futur site. Le cahier des charges porte trop bien son nom, optez pour une liste des fonctionnalités co-rédigées avec votre prestataire. Il vous proposera et construira un site sur mesure, adapté au secteur, à la cible, aux objectifs et aux fonctionnalités attendues.

Un site web sur mesure

Nous sommes votre couturier. Portez-vous l’habit de votre voisin ? Il en est de même pour les sites web. Chaque client est unique et doit recevoir le site web adapté à ses besoins, sa clientèle, son secteur. Un site web se fait sur mesure.

Des règles de bases

Des règles et normes doivent être respectées, tant sur le contenu du site que sur le graphisme, l’ergonomie, la compatibilité mobile.

Le contenu d’un site web doit a minima fournir les informations de contact, une page de mentions légales, la localisation de façon précise en cas de réception du public ou clients et une adresse postale.

Le graphisme doit être soigné, le contraste réglé pour une lecture confortable des textes par l’internaute, les images optimisées pour un chargement rapide, les balises optimisées pour le référencement. L’hébergement doit se faire sous HTTPS sans erreur sur le navigateur web. Il est recommandé de travailler des technologies reposant sur des standards libres et ouverts générant des données interopérables, bref en logiciel libre.

Dans certains cas, le pourcentage de visites sur smartphone et tablette avoisine les 100%. Le format des sites pour ordinateurs est différent des formats pour ces équipements nomades. Un site responsive est un site adapté à tous les formats d’affichage.

Le HTTPS, norme obligatoire

En août 2017 Google a commencé à écrire à l’ensemble des webmasters inscrits sur sa plateforme, dont Epistrophe, pour les prévenir que Chrome affichera à compter d’octobre 2017,  des alertes de sécurité les pages HTTP comportant des formulaires de saisie de texte comme non sécurisées. Il fera de même pour toutes les pages HTTP en mode navigation privée. En d’autres termes, les sites web qui restent dans un hébergement sans HTTPS – certificat de sécurité – seront signalés comme potentiellement dangereux sur le navigateur Internet le plus utilisé au monde. Ainsi, les sites sans HTTPS auront donc de moins en moins de visiteurs au profit de ceux qui auront su sécuriser leur site.

Du site vitrine au site de e-commerce

Ces règles de base respectées, le site web doit correspondre au vrai besoin du client.

Site vitrine, e-commerce, blog, site événementiel, chaque site a sa propre durée de fabrication, complexité et coût. L’entreprise doit trouver le site à sa mesure, ni trop peu, ni surdimensionné. La définition du contenu et des fonctionnalités du site web en définit le type et le budget.

Faire un site, c’est bien, le maintenir, c’est mieux. Pour les mises à jour techniques et de contenu, un contrat de webmastering peut être passé avec l’agence qui a réalisé le site web.

L’étape suivante consiste à faire connaître son site web, notamment dans les moteurs de recherche, les réseaux sociaux et aussi hors-ligne.

A suivre.