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L’avenir numérique de l’Afrique : Un partenariat ambitieux entre la Banque Africaine de Développement et Intel pour former des millions de Personnes à l’Intelligence Artificielle

7 juin 2024, Nairobi, Kenya – Un nouveau chapitre s’ouvre pour l’Afrique avec un partenariat stratégique entre la Banque africaine de développement (BAD) et le géant technologique Intel. Cette collaboration vise à transformer l’écosystème numérique du continent en dotant trois millions d’Africains et 30 000 fonctionnaires de compétences avancées en intelligence artificielle (IA).

Objectifs du partenariat
Lors des récentes Assemblées annuelles de la Banque africaine de développement à Nairobi, cet accord a été officialisé avec l’ambition de créer une masse critique d’Africains maîtrisant les compétences nécessaires pour la quatrième révolution industrielle (4IR). Cette initiative est cruciale pour accélérer la croissance et la productivité dans des secteurs clés comme l’agriculture, la santé et l’éducation, tout en perturbant les cycles de croissance traditionnels.

Déclarations des partenaires
Bienvenu Agbokponto Soglo, directeur des Affaires gouvernementales pour l’Afrique et liaison IGA CTO d’Intel, a exprimé son enthousiasme :

« Intel se réjouit de poursuivre sa collaboration avec les gouvernements africains pour rendre les technologies avancées telles que l’IA accessibles à tous, en faisant tomber les barrières liées à la géographie, au genre et à l’ethnicité, et en permettant une participation généralisée à l’économie numérique. »

Ousmane Fall, directeur par intérim du Développement industriel et commercial à la BAD, a également souligné l’importance cruciale de ce partenariat pour la jeunesse africaine :

« Avec les progrès de la technologie numérique, notre monde évolue rapidement, tout comme notre jeunesse, qui devrait atteindre 830 millions d’individus d’ici à 2050. Pour développer des compétences à grande échelle et à la vitesse nécessaire, nous avons besoin de la coopération de tous. La Banque est ravie de collaborer avec Intel pour travailler à la réalisation de cet engagement commun. Ensemble, nous façonnons l’avenir numérique de l’Afrique et nous autonomisons notre jeunesse. »

Impact socio-économique
La formation en IA permettra de relever de nombreux défis socio-économiques et de stimuler la productivité dans des secteurs essentiels pour la croissance. En dotant les jeunes Africains des compétences nécessaires, ce programme vise à transformer les bénéficiaires en contributeurs actifs de la 4IR, plutôt qu’en simples consommateurs. Cette approche proactive est destinée à renforcer la position de l’Afrique sur la scène mondiale de l’innovation et de la technologie.

Cadres politiques et réglementaires
En outre, ce partenariat soutiendra les pays africains, les communautés économiques régionales et les organisations continentales dans l’élaboration de cadres politiques et réglementaires harmonisés. Ces cadres couvriront des domaines clés tels que l’IA, la 5G, le Wi-Fi 6E, les données et l’informatique en nuage, garantissant ainsi une infrastructure numérique robuste et cohérente à travers le continent.

Ce partenariat entre la Banque africaine de développement et Intel représente une avancée significative pour l’Afrique. En investissant dans le développement des compétences numériques, il pave la voie à une participation accrue de l’Afrique à l’économie numérique mondiale et à une transformation socio-économique durable. Grâce à cette initiative, l’avenir numérique de l’Afrique s’annonce prometteur, avec une jeunesse prête à relever les défis de demain.

Marrakech hôte de la naissance de la Fédération Africaine des Entreprises du Numérique – FAEN

Le 30 mai 2024, Marrakech a été le théâtre d’un événement clé pour l’avenir du secteur numérique en Afrique. Sous l’égide de l’APEBI et avec le soutien institutionnel du Royaume du Maroc, des leaders des organisations professionnelles de huit pays africains se sont réunis dans le cadre prestigieux de GITEX Africa. Cette convergence a mené à la création de la Fédération Africaine des Entreprises du Numérique (FAEN), un moment solennisé par la signature de la Déclaration de Marrakech.

Une initiative transformative pour l’Afrique
La FAEN symbolise un tournant majeur dans la coopération entre les pouvoirs publics et le secteur privé. Elle vise à construire un écosystème numérique inclusif qui bénéficiera à tous les pays africains. Cet effort collaboratif est essentiel pour surmonter les défis régionaux et exploiter pleinement les opportunités de croissance du numérique.

Engagements de la FAEN
Les membres fondateurs de la FAEN ont adopté plusieurs résolutions stratégiques :

Amélioration des climats des affaires : Optimisation des cadres réglementaires pour stimuler le développement des entreprises numériques.
Libre Circulation : Support à l’implémentation du Protocole de l’Union Africaine pour la libre circulation des personnes, des biens, et des services.
Accès universel aux technologies numériques : Assurer l’accès à des infrastructures numériques de qualité, y compris l’internet à haut débit, pour tous.
Soutien à l’entrepreneuriat local : Création d’incubateurs et d’accélérateurs pour encourager l’innovation et soutenir les startups et PME numériques.
Développement des compétences : Promotion de formations pour améliorer les compétences numériques, ciblant les jeunes, les femmes, et les habitants des zones rurales.
Inclusion financière numérique : Extension de l’accès aux services financiers numériques pour les populations non bancarisées.
Harmonisation des réglementations numériques : Facilitation des échanges de services numériques transfrontaliers par une harmonisation des réglementations.
Promotion du commerce électronique transfrontalier : Développement de plateformes d’e-commerce pour renforcer l’intégration économique.
Prochaines étapes et invitation à l’action
Un comité a été formé pour finaliser les statuts de la FAEN, avec un siège social au Maroc. L’invitation est maintenant ouverte aux autres organisations professionnelles africaines qui souhaitent rejoindre ce mouvement ambitieux.

Fondation et avenir
La FAEN est soutenue par des membres influents du secteur des TIC en Afrique, déterminés à forger un avenir numérique prospère et inclusif pour le continent. Les membres fondateurs incluent des leaders de huit pays, représentant la diversité et l’engagement du secteur à travers le continent.

Cet événement historique à Marrakech marque non seulement un nouveau chapitre pour le numérique en Afrique mais aussi un exemple inspirant de ce que la collaboration transfrontalière peut réaliser.

Refonte des perceptions de l’Afrique : appel à un récit médiatique plus équilibré

Lors du Sommet AllAfrica Media Leaders à Nairobi, Akinwumi Adesina, président du Groupe de la Banque africaine de développement, a appelé à une couverture médiatique plus juste et plus équilibrée de l’Afrique. Adesina a souligné que malgré les progrès économiques significatifs, le continent est souvent représenté sous un jour négatif, ce qui affecte à la fois les perceptions globales et les opportunités d’investissement.

Devant près de 300 leaders médiatiques de tout le continent, il a mis en avant la croissance économique de l’Afrique, qui dépasse celle de nombreuses autres régions, avec onze pays figurant parmi les économies à croissance rapide du monde. Cependant, un rapport intitulé « Africa No Filter » révèle que de nombreux médias internationaux continuent de s’accrocher à des clichés dépassés et négatifs.

Adesina a insisté sur la nécessité d’un changement de paradigme dans la représentation médiatique de l’Afrique pour mieux refléter la réalité et le potentiel du continent. Il a également souligné l’importance des médias dans la promotion de la démocratie et de l’inclusivité.

Il a évoqué le paysage médiatique en transformation, marqué par l’émergence du numérique, et a appelé à la création d’un média africain puissant, qui pourrait bénéficier du soutien des institutions financières régionales. Adesina a aussi mis en lumière les initiatives financières innovantes de la Banque africaine de développement, notamment le lancement réussi d’un instrument de capital hybride de 750 millions de dollars.

Pour conclure, Adesina a déclaré lors d’une discussion avec Julie Gichuru de la Fondation Mastercard que l’Afrique devait surmonter le défi de millions de personnes sans accès à l’électricité pour réaliser son potentiel industriel et de développement. Sa vision est claire : pour progresser, l’Afrique doit être vue sous un jour non seulement réaliste mais aussi positif.

Ouverture des candidatures pour le concours du prix GoGettaz Agripreneur d’une valeur de 100 000 USD

Les entrepreneurs agroalimentaires d’Afrique sont invités à participer au concours du prix GoGettaz Agripreneur 2024, une initiative ambitieuse qui vise à identifier, soutenir et célébrer les jeunes innovateurs du continent engagés dans la transformation du secteur agroalimentaire. Doté d’un prix de 100 000 USD, le concours de cette année se concentre sur les solutions commerciales capables de stimuler la production locale d’aliments nutritifs, d’améliorer la sécurité alimentaire et de répondre aux défis environnementaux et climatiques.

Le prix GoGettaz Agripreneur cherche à attirer des fondateurs et cofondateurs âgés de 18 à 35 ans, passionnés par la création d’entreprises durables et évolutives dans le secteur agroalimentaire. Les candidats sélectionnés auront l’opportunité de présenter leurs projets innovants lors de la finale, qui se tiendra dans le cadre du prestigieux Africa Food Systems Forum à Kigali, Rwanda, du 2 au 6 septembre 2024.

Cette initiative intervient dans un contexte où l’Afrique, jeune et dynamique, est confrontée à des défis climatiques sans précédent affectant directement son secteur agricole. Les jeunes agripreneurs, avec leurs idées novatrices et leur utilisation de la technologie, se positionnent comme des acteurs clés pour surmonter ces obstacles, contribuant ainsi à la sécurité alimentaire et au développement durable du continent.

Svein Tore Holsether, président et directeur général de Yara International et cofondateur de GoGettaz, ainsi que Strive Masiyiwa, cofondateur de GoGettaz et figure emblématique de l’entrepreneuriat africain, ont tous deux exprimé leur admiration et leur soutien à ces jeunes innovateurs. Ils soulignent l’importance cruciale de l’esprit d’entreprise pour répondre aux besoins alimentaires d’une population africaine croissante et pour promouvoir une agriculture plus durable et respectueuse de l’environnement.

Les candidatures sont ouvertes jusqu’au 10 juin 2024, offrant aux agripreneurs la chance de rejoindre une communauté grandissante de changemakers et de bénéficier d’un soutien continu à travers le GoGettaz Africa Leadership Program. Ce programme de six mois est conçu pour développer les compétences et le réseau des leaders émergents du secteur, leur permettant ainsi de maximiser leur impact et d’accélérer leur croissance.

Le concours GoGettaz Agripreneur 2024 est plus qu’une compétition; c’est un appel à l’action pour tous les jeunes agripreneurs africains désireux de jouer un rôle déterminant dans l’avenir de l’agriculture sur le continent. Avec le soutien de ses partenaires et cofondateurs, GoGettaz continue de stimuler l’innovation, la collaboration et l’action climatique, promettant ainsi de transformer de manière significative les systèmes alimentaires africains pour un avenir plus vert, plus prospère et plus durable.

Pour rejoindre la communauté GoGettaz, postuler à la compétition du Prix GoGettaz de l’Agripreneur 2024, et découvrir comment vous pouvez contribuer à notre vision d’un avenir plus vert, plus prospère et plus durable pour l’Afrique et au-delà, vous pouvez trouver plus d’informations ici : https://GoGettaz.Africa.

Pour rester informé et inspiré, retrouvez-nous @GoGettazAfrica sur Facebook, Instagram, Twitter, LinkedIn et YouTube!

La date limite de dépôt des candidatures est fixée au 10 juin 2024

VIVATECH 2024 : intelligence artificielle, durabilité, mobilité

LE MEILLEUR DE LA TECHNOLOGIE SE RENCONTRERA À VIVATECH EN MAI 2024



La 8e édition annuelle de VivaTech, l’événement phare européen centré sur les startups et la technologie, se déroulera du 22 au 25 mai à Paris, dans le cadre de l’Expo Porte de Versailles. Cet événement, qui s’est imposé comme une étape clé dans l’agenda international des affaires grâce à son rayonnement mondial et son focus sur des sujets essentiels tels que l’intelligence artificielle, les technologies vertes et la mobilité, offre une plateforme unique pour explorer les tendances émergentes et leurs impacts économiques et sociétaux.

Avec une présence accrue de la scène internationale, l’édition de 2024 promet d’être remarquable, témoignant d’une augmentation de 30 % du nombre de pays européens participants par rapport à l’an dernier. Plus de 120 pays et 40 pavillons seront représentés, incluant une première pour le Royaume-Uni parmi 14 nations européennes. Le Japon, désigné pays de l’année, mettra en avant son secteur technologique avec une importante délégation. Les AfricaTech Awards seront également de retour pour leur troisième édition.

VivaTech servira de terrain fertile pour plus de 2 500 startups et 2 000 investisseurs de renom, dont Accel, KKR, Lightspeed et Northzone, couvrant 350 entreprises et organisations dans 25 secteurs d’activité clés. Un nouveau programme sera lancé pour soutenir les dirigeants dans la stimulation de la croissance et de l’innovation. En outre, VivaTech dédie 10 % de son espace à la technologie responsable, avec le nouvel espace « Impact Bridge », sponsorisé par EDF, visant à promouvoir une technologie bénéfique pour la société.

L’intelligence artificielle, au cœur de presque toutes les stratégies d’entreprise, jouera un rôle central à VivaTech, soulignant son évolution d’une innovation à un outil indispensable. De la prothèse intelligente « Esper Hand » à l’accélération de la découverte de médicaments par Vitafluence, les applications de l’IA sont vastes et variées, reflétant le potentiel énorme de cette technologie dans divers secteurs. Les discussions aborderont sans tabou les défis sociétaux posés par l’IA, offrant une réflexion profonde sur son impact et ses potentialités.

En matière de durabilité, l’importance de la technologie verte est reconnue par 93% des chefs d’entreprise interrogés, soulignant son rôle stratégique dans l’adressage des défis futurs. Les innovations dans ce secteur, telles que les robots agricoles d’Agrist et les solutions de Bioteos pour la qualité de l’air, montrent l’engagement de VivaTech envers le développement durable.

La mobilité, à l’intersection de l’IA et de la durabilité, sera également un point focal, avec notamment la collaboration avec Tesla et d’autres acteurs majeurs du secteur, démontrant le potentiel de technologies avancées dans la promotion d’un futur durable.

En résumé, VivaTech 2024 se positionne comme un rendez-vous incontournable pour les acteurs du monde des affaires et de la technologie, explorant les dernières innovations et réflexions dans un écosystème dynamique et collaboratif.

Info et inscriptions : https://vivatechnology.com/


Orange Digital Center et Coursera s’associent pour offrir des formations certifiantes gratuites sur les nouveaux métiers du numérique

Dans une initiative pionnière visant à combler le fossé des compétences numériques en Afrique et au Moyen-Orient, Orange Digital Center, en collaboration avec Coursera, leader mondial de l’apprentissage en ligne, a annoncé le lancement d’un programme gratuit de formations certifiantes dédiées aux nouveaux métiers du numérique. Cette opportunité inédite est destinée à offrir aux jeunes talents de ces régions les outils nécessaires pour s’adapter à un marché du travail en perpétuelle mutation, renforçant ainsi leurs chances d’intégration professionnelle.

Ce partenariat stratégique entre Orange Digital Center (ODC) et Coursera témoigne de leur engagement commun en faveur de l’inclusion numérique et de l’éducation. Avec 16 centres déployés à travers l’Afrique et le Moyen-Orient, ODC se positionne comme un acteur clé dans la formation des jeunes aux compétences digitales cruciales telles que l’intelligence artificielle, la cybersécurité, le marketing digital, et l’entrepreneuriat. Ces formations, conçues pour répondre aux exigences évolutives du marché de l’emploi, aspirent à outiller les jeunes pour qu’ils puissent non seulement accéder à des postes qualifiés mais aussi envisager la création d’entreprises dans le secteur numérique.

Les Orange Digital Centers se distinguent par leur modèle unique : des espaces physiques gratuits et accessibles à tous, fonctionnant comme des hubs d’innovation où les jeunes peuvent affûter leurs compétences, se familiariser avec les dernières technologies et libérer leur créativité. Ces centres sont équipés des technologies les plus avancées et offrent un accompagnement complet sur toute la chaîne de valeur de l’innovation technologique et de l’entrepreneuriat. L’écosystème ODC inclut une école du code, un FabLab Solidaire pour la fabrication numérique, un accélérateur de startups ‘Orange Fab’, et Orange Ventures Middle East and Africa, le fonds d’investissement du Groupe Orange dédié aux startups les plus prometteuses de la région.

Asma Ennaifer, Directrice Executive RSE, Orange Digital Centers et Communication chez Orange Afrique et Moyen-Orient, souligne l’importance de cette initiative : « Chez Orange, nous sommes convaincus que l’accès à l’éducation et au développement professionnel, en particulier dans le domaine du numérique, est fondamental pour construire un avenir plus équitable et prospère pour tous. Grâce à notre collaboration avec Coursera, nous sommes en mesure d’offrir des formations certifiantes de haut niveau, ouvrant ainsi de nouvelles avenues pour le développement professionnel et l’employabilité des jeunes de la région. »

Cette collaboration entre Orange Digital Center et Coursera représente une avancée majeure dans l’effort global pour favoriser l’inclusion numérique et préparer la prochaine génération à relever les défis et saisir les opportunités du marché du travail du XXIe siècle.

Zeepay finalise sa levée de fonds auprès d’institutions de premier plan pour soutenir la poursuite de son expansion

Dans une récente annonce qui marque un tournant pour le secteur des technologies financières en Afrique, Zeepay Ghana Ltd, une entreprise ghanéenne spécialisée dans l’infrastructure de paiements, a réussi à boucler une levée de fonds significative auprès de plusieurs investisseurs panafricains et internationaux de renom. Cette opération financière, destinée à soutenir l’expansion continue de Zeepay en Afrique et aux Caraïbes, témoigne de la confiance croissante des acteurs du capital-investissement dans les fintechs africaines.

Fondée en 2014, Zeepay s’est imposée comme un acteur clé dans le règlement instantané d’envois de fonds vers des portefeuilles d’argent mobile, collaborant avec les principales organisations internationales de transfert d’argent. Avec plus de dix millions de transactions d’envois de fonds traitées l’année dernière, représentant un montant total dépassant trois milliards de dollars, l’entreprise vise à promouvoir l’inclusion financière et à révolutionner les paiements transfrontaliers, en se concentrant particulièrement sur les pays à faible revenu.

Les investisseurs principaux, Africa50 et Oikocredit, ainsi que Injaro, Verdant Capital Hybrid Fund et Investisseurs & Partenaires (I&P), ont exprimé leur enthousiasme à l’idée de soutenir Zeepay dans son ambition de devenir un leader panafricain des services financiers mobiles. Cet investissement en fonds propres permettra à Zeepay d’accroître sa présence géographique et d’enrichir son offre de services aux organisations internationales de transfert d’argent (IMTO), ainsi qu’aux expéditeurs et destinataires d’envois de fonds.

Andrew Takyi-Appiah, fondateur et CEO de Zeepay, a exprimé sa gratitude envers toutes les parties prenantes pour leur soutien, soulignant que cette levée de fonds était essentielle pour réaliser les plans d’expansion de l’entreprise. L’objectif à court et moyen terme de Zeepay est d’étendre ses services d’argent mobile à au moins dix pays supplémentaires dans les deux années à venir, en partenariat avec des acteurs clés comme MoneyGram.

Les investisseurs ont également souligné l’importance stratégique de Zeepay dans l’écosystème des paiements numériques. Africa50 a mis en avant le rôle crucial de l’entreprise dans le soutien économique des économies africaines via les envois de fonds de la diaspora, tandis qu’Oikocredit a valorisé l’impact de Zeepay sur l’inclusion financière grâce à ses solutions de portefeuilles numériques. I&P, satisfait de son investissement initial, se réjouit de contribuer davantage à l’essor de Zeepay aux côtés de nouveaux investisseurs partageant les mêmes valeurs.

Ce financement représente non seulement un vote de confiance dans le modèle d’affaires et la vision de Zeepay mais souligne également l’importance du capital local et panafricain dans la promotion d’une croissance économique durable. En attirant un investissement significatif, Zeepay se positionne à l’avant-garde de la transformation du paysage des paiements transfrontaliers et de l’inclusion financière en Afrique et au-delà.

Mainone Renforce Le Rôle Des Interconnexions Dans La Réussite Des Entreprises En Côte d’ivoire

Dans l’économie numérique d’aujourd’hui, les entreprises tirent parti de la technologie pour révolutionner leurs propositions de valeur et s’engager auprès d’un vaste écosystème de partenaires. Les grandes entreprises adoptent une stratégie axée sur le numérique, en alignant leurs priorités commerciales et technologiques pour optimiser les opérations et élargir leur présence commerciale dans plusieurs régions. L’interconnexion reste essentielle pour renforcer la résilience des réseaux et stimuler la croissance de l’économie numérique. MainOne (www.MainOne.net), une société d’Equinix, en collaboration avec le Club DSI, a souligné cette importance lors d’une matinée d’échanges qui a tenu toutes ses promesses le 21 mars 2024 à l’hôtel Novotel d’Abidjan, en Côte d’Ivoire.

Cet événement qui a réuni les responsables informatiques, membres du Club DSI, les experts du numérique, des chefs d’entreprise et des responsables de l’administration publique a permis d’échanger et d’explorer des solutions autour du rôle central des écosystèmes interconnectés dans la conduite de la transformation numérique des entreprises. Etienne Kouadio Doh, Directeur Pays de MainOne Côte d’Ivoire, a souligné l’engagement de MainOne à favoriser un écosystème numérique riche et interconnecté sur le plan national qu’au niveau sous-régional, visant à offrir les avantages des interconnexions aux entreprises en Côte d’Ivoire.

Selon lui, « MainOne a fait preuve de résilience et d’agilité face aux récents défis des câbles sous-marins en Afrique de l’Ouest en rétablissant rapidement les services Internet en Côte d’Ivoire et en fournissant des capacités internationales aux opérateurs télécoms et fournisseurs d’accès Internet de la région grâce aux différentes interconnexions construites via le Nigéria. Le succès dans le paysage commercial d’aujourd’hui dépend de l’adoption d’écosystèmes interconnectés, car ils alimentent la collaboration, l’innovation et la résilience, conduisant les entreprises vers une croissance durable avec des avantages compétitifs. En tant qu’entreprise Equinix, MainOne a mis en place un riche écosystème interconnecté composé des fournisseurs de contenus, d’institutions financières, des fournisseurs Cloud et des fournisseurs de réseaux dans son datacenter de niveau Tier3, ici même en Côte d’Ivoire.

Nicolas Roger, Directeur des Solutions Commerciales pour la région EMEA, d’Equinix, basé à Paris a été l’invité spécial de la session. Il s’est penché sur les solutions transformatrices proposées par Equinix. Sa présentation a souligné comment Equinix et MainOne font le pont entre l’Afrique et le marché mondial grâce à leur écosystème, en tirant parti d’une gamme de produits et de services, dont Equinix Fabric. Les échanges ont aussi porté sur le rôle essentiel des interconnexions pour les entreprises locales, les avantages de l’utilisation de datacenters de classe mondiale comme MDXi, une société d’Equinix, et les solutions à valeur ajoutée fournies par MainOne en Côte d’Ivoire, partant de la connectivité internationale, en passant par les solutions de datacenter (Colocation et Cloud) avec des services spécialisés d’interconnexions et de cross-connect. Les participants ont acquis des connaissances inestimables sur le rôle central des réseaux robustes et fiables pour faciliter la fluidité des opérations commerciales et propulser la transformation numérique.

L’événement s’est terminé par un cocktail de networking, permettant aux participants de tisser des liens, d’échanger des idées et de cultiver un esprit de partage et de coopération au sein de la communauté technologique. »

ChatGPT
Dans le cadre d’un effort concerté pour souligner l’importance cruciale des interconnexions dans le paysage des affaires contemporain, MainOne, une entité d’Equinix, a récemment collaboré avec le Club DSI pour organiser une matinée d’échanges enrichissante à l’hôtel Novotel d’Abidjan, en Côte d’Ivoire. Cet événement a vu la participation active de responsables informatiques, d’experts numériques, de chefs d’entreprise, et de responsables de l’administration publique, tous venus explorer les bénéfices tangibles des écosystèmes interconnectés pour la transformation numérique des entreprises.

Etienne Kouadio Doh, le Directeur Pays de MainOne en Côte d’Ivoire, a mis en avant l’engagement de l’entreprise à développer un écosystème numérique interconnecté, tant au niveau national que sous-régional. Il a mis l’accent sur le rôle stratégique des interconnexions pour renforcer la résilience des réseaux et dynamiser la croissance de l’économie numérique, en soulignant comment MainOne, malgré les défis récents liés aux câbles sous-marins en Afrique de l’Ouest, a su rétablir rapidement l’accès à Internet en Côte d’Ivoire et fournir des capacités internationales cruciales à la région.

Le succès des entreprises dans l’économie numérique actuelle repose de plus en plus sur leur capacité à s’insérer dans des écosystèmes interconnectés qui favorisent la collaboration, l’innovation, et la résilience. Cette réalité a été corroborée par Nicolas Roger, Directeur des Solutions Commerciales pour la région EMEA chez Equinix, qui a présenté les solutions transformatrices d’Equinix, y compris Equinix Fabric, qui facilite la connexion entre l’Afrique et le marché mondial.

La discussion a également mis en lumière l’importance vitale des interconnexions pour les entreprises locales, et comment l’utilisation de datacenters de classe mondiale comme MDXi, une société d’Equinix, ainsi que les solutions complètes offertes par MainOne en Côte d’Ivoire, peuvent transformer les opérations commerciales. Ces solutions englobent tout, de la connectivité internationale aux services de colocation et cloud, en passant par des services spécialisés d’interconnexions et de cross-connect, fournissant ainsi une infrastructure robuste et fiable essentielle à la fluidité des opérations commerciales et à la propulsion de la transformation numérique.

L’événement s’est clôturé sur une note de convivialité avec un cocktail de networking, offrant aux participants une occasion précieuse de tisser des liens, d’échanger des idées, et de renforcer l’esprit de communauté au sein du secteur technologique. Cette rencontre a non seulement mis en évidence l’importance des interconnexions dans le monde des affaires moderne, mais a également fourni des insights précieux sur la manière dont les entreprises peuvent les exploiter pour stimuler leur croissance et leur innovation dans l’économie numérique.

La Fondation Tony Elumelu annonce la 10e cohorte du programme d’entrepreneuriat – 20 000 entrepreneurs financés à travers l’Afrique

Célébrant une décennie d’innovation et d’impact entrepreneurial en Afrique, la Fondation Tony Elumelu (TEF) a récemment annoncé la sélection de sa dixième cohorte pour son prestigieux programme d’entrepreneuriat. Depuis sa création, la fondation a investi massivement dans l’écosystème entrepreneurial africain, soutenant désormais un total de 20 000 entrepreneurs issus de 54 pays africains dans plus de 50 secteurs d’activité, allant de l’agriculture à la technologie. Ce jalon impressionnant marque non seulement le doublement de l’objectif initial de la fondation mais représente également un investissement direct de 100 000 000 USD dans les jeunes entreprises africaines, générant plus de 400 000 emplois directs et indirects et soulignant l’importance cruciale de l’entrepreneuriat dans le développement économique du continent.

Dans cette annonce, la TEF a mis en lumière plusieurs success stories d’entrepreneurs qui ont bénéficié de son programme, y compris Stella Sigana du Kenya, Vital Sounouvou du Bénin, et Nora Chaynane du Maroc, dont les entreprises non seulement prospèrent mais contribuent également de manière significative à leurs communautés locales. Ces exemples illustrent l’impact profond que l’investissement ciblé et le soutien peuvent avoir sur l’innovation et le développement social.

La TEF, fondée sur les principes de l’africapitalisme du fondateur Tony Elumelu, adopte une approche sectorielle agnostique, fournissant une infrastructure de soutien sur mesure qui touche tous les pays africains. Sa capacité à nouer des partenariats stratégiques avec des organisations telles que l’Union européenne, le PNUD, le CICR, et Google, a permis à la fondation d’élargir son impact et de cibler des domaines spécifiques comme l’autonomisation des femmes et la croissance dans les états fragiles.

En 2024, en partenariat avec l’Agence de développement de la ville de Sèmè, la Fondation financera 100 jeunes entrepreneurs supplémentaires du Bénin, renforçant son engagement envers le développement entrepreneurial sur le continent. Tony O. Elumelu lui-même a exprimé sa fierté face à une décennie d’impact, reconnaissant le rôle vital que les entrepreneurs jouent dans la transformation économique de l’Afrique.

La fondation continue d’inviter les jeunes entrepreneurs africains à postuler à ses programmes, tels que Women Entrepreneurship For Africa (WE4A) en partenariat avec l’Union européenne et la GIZ, et le Programme d’entrepreneuriat Aguka avec le PNUD au Rwanda, offrant formation, mentorat, accès aux réseaux, et financement.

La Fondation Tony Elumelu reste un pilier dans l’émancipation d’une nouvelle génération d’entrepreneurs africains, favorisant non seulement la croissance économique mais aussi l’autonomisation économique des femmes à travers le continent. En dépensant plus de 100 millions de dollars en financement direct et en soutenant la création de plus de 400 000 emplois, la fondation incarne l’esprit d’innovation, de détermination et de résilience nécessaire pour propulser l’Afrique vers un avenir de prospérité et d’inclusion.

VivaTech 2024 : Robin Li, PDG de Baidu, à l’honneur pour une session exceptionnelle

VivaTech est ravi d’annoncer la participation exceptionnelle de Robin Li, PDG de Baidu, à la prochaine édition de VivaTech qui se tiendra du 22 au 25 mai à Paris Porte de Versailles. Ce rendez-vous incontournable de la technologie accueillera Robin Li, une figure emblématique du secteur de l’intelligence artificielle et du moteur de recherche le plus utilisé en Chine, pour une session très attendue.

Une journée d’ouverture riche en temps forts
La journée d’ouverture de VivaTech 2024 promet une série de moments forts, avec des interventions de leaders mondiaux de la technologie. Parmi ces événements marquants, la session de Robin Li est particulièrement attendue. Il montera sur scène le mercredi 22 mai à 14h40 pour partager ses perspectives et son expertise en matière d’intelligence artificielle.

Robin Li : Un visionnaire de l’intelligence artificielle
Robin Li, PDG et cofondateur de Baidu, est reconnu pour son rôle clé dans la transformation du paysage technologique actuel. Sous sa direction, Baidu est devenu l’un des sites web les plus visités au monde, et un leader dans le domaine de l’intelligence artificielle. Sa vision pour l’avenir est axée sur le potentiel immense et encore inexploité de l’IA.

Li prévoit l’émergence de « millions et de millions de nouvelles applications natives de l’IA que nous ne pouvons probablement même pas imaginer ». Cette anticipation reflète son enthousiasme pour l’innovation et la transformation technologique continue.

Un événement incontournable pour les passionnés de technologie
La participation de Robin Li à VivaTech 2024 souligne l’importance de cet événement pour les passionnés de technologie et les professionnels du secteur. VivaTech offre une plateforme unique pour découvrir les dernières innovations, échanger avec des leaders d’opinion, et explorer les tendances émergentes qui façonneront l’avenir de la technologie.

Rendez-vous à VivaTech 2024
Ne manquez pas cette opportunité d’assister à la session de Robin Li et de découvrir les perspectives passionnantes qu’il partagera sur l’avenir de l’intelligence artificielle. VivaTech 2024, qui se tiendra du 22 au 25 mai à Paris Porte de Versailles, s’annonce comme un événement riche en innovations et en rencontres inspirantes.

Pour plus d’informations sur le programme et pour réserver vos billets, rendez-vous sur le site officiel de VivaTech. Soyez prêts à plonger dans l’univers fascinant de la technologie et à explorer les frontières de l’innovation avec les esprits les plus brillants du secteur.

Symposium du 50e Anniversaire de la BID : Un appel à l’audace et à l’innovation pour les banques multilatérales de développement

Le 30 avril 2024, à l’occasion du symposium du 50e anniversaire de la Banque islamique de développement (BID), le président du Groupe de la Banque africaine de développement (BAD), Akinwumi Adesina, a lancé un appel retentissant aux banques multilatérales de développement (BMD). Il a souligné l’urgence d’adopter une « approche audacieuse et innovante » pour relever les défis mondiaux croissants.

Un Contexte Mondial en Évolution

Dans son discours, Adesina a mis en lumière les transformations rapides et les défis complexes auxquels le monde est confronté, accentuant la nécessité d’une collaboration renforcée et d’innovations financières. Il a rappelé l’importance de travailler ensemble de manière « innovante, impactante, audacieuse et plus rapide » pour répondre efficacement aux besoins actuels.

Les « High 5 » de la BAD : Des Priorités Transformatrices

Adesina a mis en avant les priorités transformatrices de la BAD, connues sous le nom de « High 5 » :

  1. Éclairer l’Afrique et l’alimenter en énergie
  2. Nourrir l’Afrique
  3. Industrialiser l’Afrique
  4. Intégrer l’Afrique
  5. Améliorer la qualité de vie des populations en Afrique

Ces priorités sont alignées sur les Objectifs de développement durable (ODD) et l’Agenda 2063 de l’Union africaine. Selon une étude indépendante du Programme des Nations Unies pour le développement, atteindre ces objectifs permettrait de réaliser 90 % des ODD et de l’Agenda 2063.

Innovations Financières et Augmentation du Financement Concessionnel

Adesina a souligné la nécessité d’augmenter le financement concessionnel pour les pays à faible revenu, particulièrement en Afrique. La dette commerciale de l’Afrique a considérablement augmenté, passant de 17 % à 44 % entre 2000 et 2024. Pour pallier cette situation, il a plaidé pour un triplement des ressources du Fonds africain de développement, visant à atteindre au moins 25 milliards de dollars lors du prochain cycle triennal de reconstitution de ses ressources.

Parmi les innovations financières introduites par la BAD, Adesina a mentionné l’approbation de l’utilisation des capitaux propres du Fonds africain de développement pour mobiliser davantage de fonds sur les marchés des capitaux. Cette initiative pourrait générer 27 milliards de dollars supplémentaires pour financer des prêts concessionnels modérés pour les pays à faible revenu.

Une Vision Globale pour les BMD

Les discussions du symposium, auxquelles ont également participé Muhammad Al Jasser (président de la BID), Alamine Ousmane Mey (ministre camerounais de l’Économie) et Ousmane Dione (vice-président de la Banque mondiale pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord), ont porté sur l’évolution du rôle des BMD face aux défis des pays du Sud.

M. Al Jasser a dévoilé des plans ambitieux visant à doubler les approbations de projets et les décaissements de la BID pour atteindre 364 milliards de dollars au cours de la prochaine décennie, en s’appuyant sur des stratégies de financement et des partenariats innovants.

L’Importance de la Collaboration Régionale

Ousmane Mey a appelé les BMD à prioriser l’évolutivité de leurs interventions et à adapter leurs stratégies pour s’aligner sur les programmes nationaux des pays membres, garantissant ainsi l’efficacité et la durabilité des initiatives de développement.

Ousmane Dione a, quant à lui, souligné l’importance de la collaboration et de l’intégration régionales pour relever les défis pressants. Il a plaidé pour des solutions sur mesure respectant les contextes socio-économiques uniques de chaque région et pour tirer parti des connaissances et des ressources collectives.

Un Appel à l’Action

Le symposium a réaffirmé l’urgence de remodeler l’avenir du financement du développement, en veillant à ce que les BMD restent des catalyseurs indispensables du progrès et de la prospérité dans les pays du Sud. Adesina a résumé le consensus en déclarant : « Ce n’est pas une question de banque, ce n’est pas une question de drapeau. Il s’agit plutôt de la manière dont nos mains se connectent pour nous permettre de passer à l’échelle supérieure et d’accélérer le développement des populations. »

Cet appel à une approche audacieuse et innovante marque un tournant crucial pour les BMD, les invitant à redéfinir leur rôle et à intensifier leurs efforts pour un développement durable global.

La Banque Africaine de Développement s’engage pour une cuisson propre en Afrique : Un sommet historique marque un tournant

Le 16 mai 2024, un sommet historique à Paris a marqué une avancée majeure pour l’accès à une cuisson propre en Afrique. Lors de cet événement, la Banque africaine de développement (BAD) a annoncé un engagement de deux milliards de dollars sur dix ans pour promouvoir des solutions de cuisson propre à travers le continent. Cet investissement vise à sauver des vies, principalement celles des femmes et des enfants, en réduisant les risques sanitaires associés à la cuisson traditionnelle.

Un engagement fort et nécessaire

Akinwumi Adesina, président du Groupe de la Banque africaine de développement, a déclaré que la BAD consacrerait désormais 20 % de ses financements énergétiques annuels à la promotion d’alternatives sûres à la cuisson au charbon, au bois et à la biomasse. Cet engagement de 200 millions de dollars par an représente une contribution significative aux quatre milliards de dollars annuels nécessaires pour garantir l’accès universel à des solutions de cuisson propre d’ici 2030.

Soutien international et financement mobilisé

Le sommet, co-présidé par des dirigeants de haut niveau tels que la présidente tanzanienne Samia Suluhu Hassan et le Premier ministre norvégien Jonas Gahr Støre, a débouché sur des promesses de dons totalisant 2,2 milliards de dollars. Le président français Emmanuel Macron a salué l’initiative, soulignant l’importance de ce combat pour la dignité et la santé des familles africaines. La France s’est engagée à investir 100 millions d’euros sur cinq ans dans des solutions de cuisson propre.

Une question de dignité et de justice sociale

« L’accès à une cuisson propre, c’est plus qu’une question de cuisine, c’est une question de dignité », a déclaré M. Adesina. Le manque d’accès à des méthodes de cuisson propres touche plus de 1,2 milliard de personnes en Afrique, obligeant souvent les femmes et les jeunes filles à parcourir de longues distances pour collecter du combustible, au péril de leur santé et de leur sécurité.

Le sommet a souligné que l’absence de dispositifs de cuisson propre est la deuxième cause de décès prématuré en Afrique, principalement en raison des inhalations de fumées toxiques. Ce problème est également une des principales causes de la déforestation sur le continent.

Vers un avenir plus sain et équitable

Les engagements pris lors du sommet vont au-delà du simple financement. Ils incluent des mesures concrètes pour que les gouvernements, les institutions et le secteur privé travaillent ensemble pour résoudre ce problème crucial au cours de cette décennie. La présidente Suluhu Hassan a souligné que faire progresser l’agenda de la cuisson propre en Afrique contribuerait non seulement à la santé et à l’environnement, mais aussi à l’égalité des genres.

Le Premier ministre norvégien, Jonas Gahr Støre, a ajouté que l’amélioration de l’accès à une cuisson propre favoriserait des résultats positifs en matière de santé, réduirait les émissions et créerait des opportunités de croissance économique.

Ce sommet sur la cuisson propre en Afrique marque un tournant décisif dans la lutte pour l’accès à des méthodes de cuisson sûres et durables. Les engagements financiers et les partenariats formés représentent une avancée significative vers la réalisation de cet objectif ambitieux. Comme l’a rappelé M. Adesina, il est temps de mettre fin à la souffrance et de rendre leur dignité aux femmes africaines qui cuisinent. La Banque africaine de développement reste déterminée à jouer un rôle de leader dans cette noble cause.

La Côte d’Ivoire rejoint le programme Arab Africa Trade Bridges : Un pas de Géant pour le commerce régional

Le Programme Arab Africa Trade Bridges (AATB) a récemment annoncé une nouvelle qui marque un tournant décisif pour le commerce et la coopération économique entre l’Afrique et le monde arabe : l’adhésion de la République de Côte d’Ivoire au programme.

Cette intégration stratégique a été officialisée à Djeddah, en Arabie Saoudite, le 15 mai 2024, par le Secrétariat Général du Programme des Ponts Commerciaux Arabo-Africains (AATB). L’arrivée de la Côte d’Ivoire dans cette initiative témoigne de son engagement à renforcer les liens régionaux et à jouer un rôle crucial dans le cadre de la Zone de Libre-Échange Continentale Africaine (ZLECAf).

Un élan pour le commerce et la croissance économique

Le Programme AATB a toujours été un moteur de promotion des partenariats économiques entre les nations arabes et africaines. En rejoignant ce programme, la Côte d’Ivoire ouvre la voie à de nouvelles opportunités commerciales et à un accès élargi aux marchés internationaux. Ce partenariat va permettre de diversifier les routes commerciales et d’accroître les opportunités d’investissement, tout en soutenant les ambitions de la Côte d’Ivoire en matière d’exportations et d’attraction des investissements étrangers.

Une vision partagée pour l’avenir

Le Secrétaire Général de l’AATB, M. Hani Sonbol, a exprimé son enthousiasme concernant cette nouvelle adhésion : « L’adhésion de la Côte d’Ivoire au Programme AATB renforce notre mission de promotion de la croissance économique et du partenariat. Nous pensons que cette collaboration ne profitera pas seulement à la Côte d’Ivoire, mais qu’elle contribuera aussi de manière significative au progrès économique des régions arabes et africaines. »

Un partenariat stratégique
La participation de la Côte d’Ivoire à l’AATB reflète sa stratégie proactive de diversification de l’économie et des marchés. Grâce à sa position géographique stratégique, son économie dynamique et sa riche diversité culturelle, la Côte d’Ivoire est en excellente position pour jouer un rôle central dans la facilitation du commerce et de la collaboration entre les pays arabes et africains.

Cette adhésion n’est pas seulement un atout pour la Côte d’Ivoire, mais elle est également bénéfique pour toute la région. Elle ouvre de nouvelles perspectives pour le développement économique et renforce les liens de coopération et de partenariat entre l’Afrique et le monde arabe. La Côte d’Ivoire, par son dynamisme et sa vision stratégique, se positionne ainsi comme un acteur clé de l’intégration régionale et du commerce international.

Alerte aux innovateurs : Fin imminente du délai pour postuler au Programme d’Aide Financière de l’ICANN

Vous avez une idée qui pourrait révolutionner notre façon de naviguer sur Internet? Si c’est le cas, il ne vous reste plus que quelques jours pour soumettre votre projet au Programme d’Aide Financière de l’ICANN. La date limite pour le dépôt des candidatures pour ce premier cycle est fixée au 24 mai 2024, 20h00 UTC. C’est l’occasion de faire financer vos projets innovants et de laisser votre empreinte dans l’écosystème mondial de l’Internet.

Pour ce premier cycle, l’ICANN a alloué une somme impressionnante pouvant atteindre jusqu’à 10 millions de dollars américains. L’objectif? Soutenir des projets alignés avec sa mission d’assurer un Internet unique, ouvert et interopérable à l’échelle mondiale. Les projets éligibles peuvent être financés à hauteur de 50 000 à 500 000 dollars américains et s’étendre sur une période maximale de 24 mois.

Participer au programme d’aide financière de l’ICANN, c’est saisir une chance unique de contribuer significativement à l’évolution de l’Internet tout en bénéficiant du soutien d’une organisation de renom dans la mise en œuvre de solutions créatives et novatrices. Ce programme représente plus qu’une simple aide financière; c’est un tremplin pour les innovateurs qui aspirent à transformer leurs idées en réalités tangibles ayant un impact global.

Si vous représentez une organisation et que vous avez un projet en tête qui pourrait contribuer à la mission de l’ICANN, ne ratez pas cette opportunité. Vérifiez votre éligibilité, peaufinez votre proposition et soumettez votre candidature avant l’échéance. Pour plus d’informations, rendez-vous sur le site officiel de l’ICANN.

Ce moment est crucial pour tous ceux qui souhaitent jouer un rôle actif dans le façonnement de l’avenir de l’Internet. Ne laissez pas passer votre chance de faire partie de cette aventure exceptionnelle.

Plus d’infos ici : https://www.icann.org/fr/blogs/details/the-icann-grant-program-now-accepting-applications-25-03-2024-fr

Et là : https://icann.submittable.com/submit