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Côte d’Ivoire Numérique 2030 : Ibrahim Kalil Konaté présente une stratégie ambitieuse à VivaTech

À l’occasion de VivaTech 2025 à Paris, Ibrahim Kalil Konaté, Ministre de la Transition Numérique et de la Digitalisation, a dévoilé une feuille de route ambitieuse visant à positionner la Côte d’Ivoire comme un hub numérique régional d’ici 2030. Structurée autour d’une stratégie nationale en sept piliers, cette vision entend accélérer la transformation digitale du pays, renforcer l’inclusion numérique, et impulser une dynamique économique durable, au service de tous les citoyens et acteurs économiques ivoiriens.

Age Numérique : Quelle est votre vision pour la transition numérique de la Côte d’Ivoire à l’horizon 2030 ?

Ibrahim Kalil Konaté :
Notre vision est portée par la Stratégie Nationale de Développement du Numérique qui vise à soutenir la croissance économique, améliorer la qualité des services publics, accroître la compétitivité des entreprises, offrir de nouvelles perspectives socio-économiques à nos populations, et accélérer aussi l’atteinte des Objectifs de Développement Durable (ODD).


Comment positionnez-vous le pays comme un hub numérique régional ?

Effectivement notre ambition est de positionner la Côte d’Ivoire comme un hub numérique régional. Pour ce faire, la transition numérique que nous menons en Côte d’Ivoire est structurée autour d’une vision ambitieuse et d’une stratégie multisectorielle, mobilisant d’importants investissements, mais aussi avec une forte volonté politique.
Cette volonté politique vise à moderniser notre Administration, stimuler l’innovation, ce qui explique notre présence ici à VIVATECH avec plusieurs Startups ivoiriennes. Mais pour parvenir à un véritable hub numérique régional, nous travaillons aussi sur le renforcement de la cybersécurité, avec la création récente de l’ANSSI et son opérationnalisation en cours, et nous mettons un accent particuliers sur le développement des compétences numériques afin de garantir une inclusion numérique pour tous nos concitoyens et toutes les populations vivant sur notre territoire national.


Initiatives clés

Pouvez-vous détailler les grandes lignes de la Stratégie Nationale du Numérique (SNCI 2025) ?

Notre Stratégie nationale du numérique repose sur sept piliers fondamentaux qui sont :
1- Les infrastructures numériques, à travers le déploiement massif de la fibre optique (5 207 km déployés par l’Etat), la création de Data centers dont un Data center national (projet est en cours), et surtout l’amélioration de la connectivité notamment dans les zones rurales avec l’un de nos grands projets en cours, le PNCR qui est le Programme National de Connectivité Rurale qui vise à connecter d’ici la fin de l’année 2025, environ 500 localités encore situées en zones blanches.
 
2 – Les services numériques, c’est-à-dire la digitalisation des services publics, le développement de l’administration électronique (e-GOUV), l’interopérabilité des systèmes et la simplification des démarches administratives pour nos populations et les entreprises travaillant en Côte d’Ivoire.
 
3 -Les services financiers numériques. Ce 3ème pilier de notre Stratégie vise à faire la promotion de l’inclusion financière à travers des solutions de paiement et d’accès aux services bancaires dématérialisés.
 
4 – Les compétences numériques qui portent sur le renforcement des capacités, la formation des jeunes et des femmes aux métiers du numérique, et le développement de programmes d’alphabétisation digitale.
 
5 – L’environnement des affaires. Il s’agit ici d’améliorer le cadre réglementaire, en soutien à l’innovation et à l’entrepreneuriat, notamment via la loi sur les start-ups (la Startup Act adoptée en 2023) et la création de fonds d’innovation. La loi sur les Startups offre de nombreux avantages fiscaux et douaniers, ainsi que des accompagnements au profit des porteurs de projets numériques, depuis la phase de création jusqu’à la phase de développement.
 
6 – L’innovation : C’est un soutien à la recherche, à l’adoption des technologies émergentes (IA, blockchain, 5G), et aussi un soutien à la création de laboratoires d’innovation comme nous sommes en train de l’initier dans le domaine de l’IA.
 
7 – La cybersécurité et la confiance numérique : ce pilier revêt une importance capitale en ce sens qu’il consiste en la mise en place d’une infrastructure de sécurité robuste, la création d’un centre des opérations de sécurité, et la promotion de la souveraineté numérique. A cet effet, l’ANSSI qui est l’Agence Nationale de la Sécurité des Systèmes d’Information, a été créée comme je l’ai déjà dit, en 2024 et est en cours d’opérationnalisation.
 
Quel impact espérez-vous du Projet d’Appui au Renforcement de l’Administration Électronique (PARAE) ?


L’impact attendu du PARAE peut se décliner en plusieurs axes :
L’amélioration de la gouvernance : en rendant les services publics plus transparents, rapides et accessibles, le PARAE vise à renforcer la confiance des citoyens dans l’administration et à lutter contre la corruption administrative.
La réduction des coûts et des délais : la digitalisation doit permettre de simplifier les procédures administratives, réduisant ainsi les coûts et les délais pour les individus, les entreprises et l’Administration elle-même (centrale, déconcentrée et locale).
Le renforcement des infrastructures digitales : Notamment le réseau national haut débit (RNHD), pour garantir une meilleure connectivité et une meilleure performance des services numériques.
La transformation des usages et la conduite du changement : au-delà des infrastructures, le PARAE inclut des actions pour accompagner la transformation des habitudes administratives et promouvoir une meilleure adoption des services numériques par les usagers.
Le renforcement de la cybersécurité et l’accès aux données : le PARAE vise aussi à sécuriser les systèmes d’information et à améliorer l’accès aux données pour les citoyens et les entreprises, favorisant ainsi une administration plus performante et inclusive.
La contribution à la compétitivité économique : en facilitant les interactions entre l’Administration, les entreprises et les citoyens, le PARAE soutient la transformation numérique comme levier de développement économique et de compétitivité nationale.

État actuel et perspectives économiques

Comment l’économie ivoirienne soutient-elle cette transition numérique, compte tenu d’une croissance attendue de 6,5 % pour 2025 ?

La vision du Président Alassane Ouattara est de faire de l’économie numérique un secteur transversal, moteur de la dynamique économique et de la création d’emplois. Ainsi le MTND met en œuvre des politiques pour intégrer les technologies numériques dans tous les secteurs économiques, favorisant ainsi une transformation structurelle de l’économie ivoirienne.
Je peux donc affirmer que la Côte d’Ivoire soutient sa transition numérique par des investissements publics conséquents, des projets innovants ciblant l’inclusion numérique et la formation, ainsi que par le développement d’infrastructures numériques, contribuant ainsi à une croissance économique robuste prévue effectivement à 6,5 % en 2025.
Quels rôles jouent les nouveaux secteurs émergents comme le pétrole (Calao) et l’or (Tanda) dans cette dynamique ?
Il est évident que ces secteurs émergents jouent un rôle important dans la diversification économique, la création d’emplois et la génération de revenus d’exportation.
L’or en particulier contribue à dynamiser les économies locales et nationales, en particulier dans les régions où les ressources minières sont exploitées, favorisant ainsi le développement des infrastructures et des services.


Investissements et financement :
Comment le gouvernement envisage-t-il de maintenir un haut niveau d’investissement (23,7 % du PIB) tout en maîtrisant la dette publique (environ 59,3 % du PIB) ?
Ce qui est à retenir, c’est que le Gouvernement combine une politique d’économies budgétaires ciblées, un effort fiscal temporaire sur les grandes entreprises, et un maintien des investissements prioritaires pour concilier un haut niveau d’investissement public avec la maîtrise progressive de la dette publique.

III. Écosystème des startups ivoiriennes

Quel bilan tirez-vous de l’évolution récente de l’écosystème des startups ivoiriennes, qui compte aujourd’hui environ 300 startups ?


L’écosystème des startups ivoiriennes a connu ces dernières années une dynamique très encourageante. On dénombre aujourd’hui près de 300 startups numériques actives, avec une diversification des secteurs couverts : fintech, healthtech, edtech, agritech, et plus récemment IA. Cette montée en puissance est le fruit d’une volonté politique forte, traduite par l’adoption de la Startup Act en 2023, la structuration d’un accompagnement public et l’organisation d’événements de visibilité à l’échelle internationale, comme notre présence ici à VivaTech.


Mesures et accompagnements

Quels dispositifs d’accompagnement concrets avez-vous mis en place, notamment avec la loi Startup Act ?


Nous avons structuré notre action autour du Programme d’Accompagnement et de Développement des Startups (PADS), un dispositif stratégique qui repose sur cinq grands axes complémentaires et cohérents :
1. Législation
La loi n°2023-901 du 23 novembre 2023, dite Startup Act, constitue un jalon historique pour la Côte d’Ivoire. Elle offre un cadre juridique et fiscal incitatif pour encourager la création et la croissance de startups innovantes. Nous avons installé en 2025 le Comité de labellisation, qui permet de certifier les startups éligibles à ces avantages, garantissant transparence et équité.
2. Financement
Deux instruments financiers essentiels sont prévus :
Le programme Startup Boost Capital, qui a déjà été initié par le partenariat avec le CI20 et le Ministère de la Jeunesse, pour le financement en amorçage et post-amorçage.
Le FINAD (Fonds pour l’Innovation Numérique et l’Accélération Digitale), en cours de création qui sera dédié à l’appui aux projets innovants à fort impact économique et social.
3. Formation
L’axe formation s’appuie notamment sur le Hub Ivoire Tech, qui abritera entre autres des initiatives de montée en compétences pour les porteurs de projets. Des programmes de formation spécialisés en intelligence artificielle seront également déployés dans la Cité de l’Innovation et de la Culture en partenariat avec des experts nationaux et internationaux, afin de bâtir un vivier de talents numériques.
4. Mise en relation
Nous allons développer une Plateforme Digitale de l’Écosystème, baptisée Ivoire Tech Platform, qui permettra la labellisation en ligne, la cartographie des startups, l’intermédiation avec les acteurs publics et privés. En parallèle, des Afterworks thématiques sont régulièrement organisés pour créer du lien entre investisseurs, institutions et jeunes pousses.
5. Promotion
La visibilité de nos startups est une priorité. Nous avons :
Envoyé 10 startups ivoiriennes en immersion en Silicon Valley,
10 autres au Japon pour un voyage d’échange technologique,
Et 20 startups sont aujourd’hui à Paris à VivaTech 2025.
Nous préparons également l’Ivoire Tech Forum (juillet 2025), un événement phare à Abidjan qui positionnera notre pays comme un hub régional de l’innovation.
Comment fonctionnent concrètement le CI20 et les programmes Boost Capital, CI20 Connect, et le Hub Ivoire Tech ?
Le CI20 est un collectif de startups technologiques à fort potentiel qui joue un rôle de catalyseur. Il fédère les jeunes entreprises autour de projets structurants et d’une stratégie commune.
CI20 Connect facilite le dialogue entre les startups et les grandes entreprises ivoiriennes pour booster les synergies commerciales et technologiques.
Boost Capital est un programme de financement, appuyé notamment par le Ministère de la Jeunesse et des partenaires privés, qui permettra un accès facilité au capital d’amorçage.
Le Hub Ivoire Tech, lancé en 2025, structure notre écosystème autour de l’accompagnement, de la formation et de la mise en réseau. C’est notre Campus Startups jouant le rôle d’ancrage pour notre écosystème.

Internationalisation

Quelle importance accordez-vous à la participation ivoirienne à des événements comme VivaTech, en termes d’ouverture à l’international pour vos startups ?

Notre participation à VivaTech revêt une importance stratégique d’où notre 3e participation. C’est une vitrine de l’innovation mondiale, et c’est aussi l’opportunité de connecter nos startups à des investisseurs, à des partenaires technologiques et à des marchés étrangers. Après une deuxième participation remarquée l’an dernier, nous avons renforcé notre présence avec une délégation plus large et diversifiée cette année. Nous voulons positionner la Côte d’Ivoire non seulement comme un vivier de talents, mais aussi comme un hub d’innovation pour l’Afrique de l’Ouest.

IV. Focus sur les startups présentes à VivaTech

Pouvez-vous nous présenter brièvement quelques startups qui vous accompagnent aujourd’hui à Paris, notamment dans les domaines HealTech, Fintech et Cleantech ?


La délégation ivoirienne présente à VivaTech 2025 reflète la diversité et la montée en gamme de notre écosystème technologique. Dans les secteurs HealTech, Fintech et Cleantech, plusieurs pépites se distinguent :
HealTech
EnvoyX s’attaque au problème critique du délais de remboursement des compagnies d’assurance dans le secteur de la santé. Sa solution permet d’accélérer le traitement des demandes de remboursement et de garantir aux prestataires de soins un paiement rapide, améliorant ainsi la qualité des services offerts aux patients.
Yodan innove dans le champ de la santé mentale au travail. Elle propose des outils de diagnostic et de suivi de bien-être psychologique pour les salariés, un enjeu crucial pour la productivité et l’engagement en entreprise.
Fintech
Waribei facilite les paiements interbancaires et entre grossistes et détaillants. Une solution clé pour fluidifier les chaînes d’approvisionnement en Afrique francophone.
Push se positionne comme un levier d’inclusion financière pour les populations rurales, en développant des produits adaptés aux besoins spécifiques de ces communautés.
Cleantech
Digital Smart Trash développe une solution intelligente de gestion des déchets urbains, avec des fonctionnalités d’optimisation des itinéraires de collecte, de prévision des volumes et de recommandation d’implantation des bacs à déchets. C’est une réponse directe à nos défis environnementaux et urbains.
Ces startups illustrent l’ambition ivoirienne de bâtir un écosystème d’innovation technologique inclusif, durable et tourné vers les besoins concrets des populations.
( Poegnan / Sellarts / Trenderz)



Quels sont les exemples de réussite que vous souhaitez particulièrement mettre en avant à cette occasion ? (ex. Africharger, HopMed, Babimo, etc.)
Plusieurs startups ivoiriennes présentes à VivaTech 2025 incarnent l’excellence, l’innovation et l’impact social que nous souhaitons promouvoir à l’échelle continentale et mondiale. En voici 3 en particulier :
Africharger
C’est l’un de nos champions de la MobilityTech verte. Africharger développe des solutions de recharge électrique adaptées au contexte africain. Son ambition : accélérer la transition vers une mobilité propre. Cette startup symbolise à la fois notre volonté d’innover dans les énergies renouvelables et notre engagement pour un développement durable.
HopMed
HopMed s’illustre dans la santé digitale. En combinant accessibilité, information et technologie, cette plateforme permet à tous les citoyens d’avoir accès, via leur smartphone, à des services de santé, des médecins et des conseils médicaux en temps réel. Un outil particulièrement pertinent dans les zones sous-médicalisées.
Babimo
Dans le domaine de la Fintech, Babimo facilite les transactions financières pour les entreprises de toute taille en Afrique de l’Ouest. Elle participe activement à l’inclusion financière et à la transformation numérique des PME, deux leviers clés pour notre croissance économique régionale.
(Blok)

Enjeux, défis et perspectives d’avenir

Quels sont les défis majeurs auxquels la Côte d’Ivoire doit encore faire face pour accélérer cette transition numérique ?
Il y a encore plusieurs défis majeurs à relever pour accélérer la transition numérique dans notre pays. L’on peut citer par exemple :
L’insuffisance des infrastructures numériques
La multiplicité de centres de données (Data centers) sectoriels non convergents et une absence d’interopérabilité entre les systèmes d’informations
L’insuffisance de compétences numériques
Les menaces de cybersécurité
Le coût élevé d’accès aux solutions technologiques avancées, notamment pour les petites et moyennes entreprises
Le financement des projets numériques, notamment dans les zones rurales
 
Objectifs et résultats attendus

Comment mesurez-vous le succès de votre politique numérique à court et moyen terme ? Quels indicateurs clés utilisez-vous ?

Il est essentiel de s’appuyer sur des indicateurs clés de performance (KPI) adaptés à nos objectifs stratégiques. Ces indicateurs permettront non seulement d’évaluer l’efficacité des initiatives engagées, mais aussi d’ajuster notre stratégie en temps réel pour maximiser l’impact attendu.
Il s’agit donc pour nous d’observer trois dispositions :
Définir des objectifs clairs et mesurables dès le lancement de chaque projet numérique.
Aligner les KPI sur les priorités stratégiques du MTND pour garantir la cohérence et la pertinence des mesures.
Mettre en place un suivi régulier pour ajuster la stratégie en fonction des résultats obtenus. Ce travail sera mené par notre bureau de veille qui a été mis en place.

Message clé et perspectives


Quel message souhaitez-vous adresser à la communauté internationale et aux investisseurs présents à VivaTech ?

Notre message est simple et résolument tourné vers l’action : la Côte d’Ivoire est prête, ouverte et engagée pour bâtir un hub technologique africain de premier plan. Nous avons aujourd’hui, un cadre législatif moderne avec la Startup Act, un écosystème dynamique structuré à travers le PADS et le Hub Ivoire Tech, des startups innovantes, agiles et capables de répondre à des problématiques concrètes sur notre continent et une vision claire, alignée avec notre Stratégie Nationale du Numérique et de l’Intelligence Artificielle.
Aux investisseurs et partenaires internationaux présents ici à VivaTech, j’adresse une invitation directe : venez découvrir les talents ivoiriens, venez investir, venez co-construire l’innovation de demain avec nous. L’Afrique et la Côte d’Ivoire offrent des opportunités concrètes, porteuses d’impact et de croissance partagée.
 
Quels sont vos prochains grands objectifs pour l’écosystème numérique ivoirien ?

Étendre la couverture réseau sur l’ensemble du territoire, y compris les zones rurales, afin de réduire la fracture numérique et garantir à chaque citoyen un accès équitable à l’internet rapide.
Poursuivre la transformation de l’Administration par l’e-GOUV, assurer l’interopérabilité des systèmes, dématérialiser les services publics pour améliorer l’expérience citoyenne et l’efficacité administrative.
Renforcer la formation aux métiers du numérique.
Créer et animer des pôles d’innovation (Cité de l’Innovation et de la Culture), stimuler l’écosystème des startups, encourager la recherche appliquée et l’adoption de technologies émergentes comme l’IA, la blockchain et l’IoT (Internet des objets).
Renforcer la cybersécurité et la confiance numérique par le biais de l’ANSSI.
Accélérer l’adoption des paiements numériques, soutenir les fintechs pour l’inclusion financière, et réduire la déperdition des recettes fiscales de l’Etat par la digitalisation des flux financiers.
 

Merci Monsieur le Ministre

ADWIN : un réseau mondial pour transformer le destin des femmes africaines et afro-descendantes

Les 5 et 6 juin 2025, Abidjan vibrera au rythme d’un événement inédit : le lancement d’ADWIN, African and African Descendant Women Impact Network, une plateforme innovante dédiée à l’autonomisation d’un million de femmes d’ascendance africaine d’ici 2030. Plus qu’un projet, ADWIN est un mouvement panafricain à vocation mondiale.

Un événement sous haut patronage

Placée sous le Haut Patronage de Madame Dominique Ouattara, Première Dame de Côte d’Ivoire, cette initiative réunit des figures emblématiques du leadership féminin, à l’instar d’Élisabeth Moreno, George-Axelle Broussillon Matschinga et Prescillia Avenel-Delpha. Leur ambition ? Créer un réseau puissant et structuré pour connecter les femmes africaines et afro-descendantes aux opportunités concrètes dans les domaines de l’éducation, du financement, de la santé, du mentorat et de l’héritage culturel.

Cinq piliers d’action pour un impact durable

ADWIN s’organise autour de cinq piliers stratégiques, conçus comme les doigts d’une main tendue vers l’avenir :

  • WinSkills : un espace de formation et de développement des compétences adapté aux réalités culturelles africaines.
  • WinConfidence : un programme de mentorat intergénérationnel pour renforcer l’estime de soi et l’ambition des jeunes femmes.
  • WinWell : un accompagnement holistique du bien-être physique, mental et social.
  • WinCapital : un levier d’accès aux financements pour des projets entrepreneuriaux porteurs de sens.
  • WinHeritage : une redécouverte des racines africaines comme socle de leadership et de fierté.

Un rendez-vous international à ne pas manquer

Plus de 1 500 participantes venues d’Afrique, d’Europe, des Amériques et de l’océan Indien sont attendues à Cocody pour deux jours de rencontres, de formations, de témoignages et d’inspiration collective. L’occasion de créer des ponts entre générations et cultures, dans une atmosphère résolument tournée vers l’action.

Un écosystème propulsé par l’intelligence artificielle

ADWIN s’appuie sur les technologies de l’IA pour connecter, former et orienter les femmes, tout en valorisant les partenariats stratégiques avec des institutions comme le Compendium des Compétences Féminines de Côte d’Ivoire, UNESCO, TRACE TV, Orange, ENGIE, Sanofi ou encore Huawei.

« Quand les femmes se lèvent, c’est l’histoire qui change »

Avec ADWIN, c’est une révolution silencieuse et solidaire qui s’engage. Une dynamique portée par des chiffres éloquents : 1 femme sur 4 dans le monde est d’ascendance africaine, l’Afrique détient le taux d’entrepreneuriat féminin le plus élevé, mais moins de 1 % des fonds mondiaux de capital-risque leur sont accessibles.

Comme le rappelle Élisabeth Moreno :« ADWIN n’est pas un réseau de plus. C’est un mouvement mondial qui crée des synergies, déploie la puissance collective et trace la voie d’un leadership ancré, audacieux et profondément solidaire. »

Rejoignez le mouvement

📅 Dates : 5 et 6 juin 2025
📍 Lieu : Abidjan – Cocody
🌐 Inscription et infos : www.adwin.global

Parce qu’il ne s’agit pas seulement d’hériter du passé, mais aussi de bâtir l’avenir, ADWIN vous donne rendez-vous pour écrire une nouvelle page de l’histoire — ensemble.

Comment améliorer la visibilité de vos articles de blog ?

Avoir un blog est une première étape, mais garantir sa visibilité et attirer une audience qualifiée demande une stratégie bien définie. Optimiser votre contenu pour le référencement naturel (SEO), structurer vos articles et utiliser les bons leviers de diffusion sont autant de bonnes pratiques à mettre en place. Découvrez comment booster la portée de vos articles et maximiser leur impact.


1. Proposer un contenu de qualité et optimisé SEO

Un article structuré et agréable à lire

Un bon contenu doit être informatif, engageant et bien organisé. Voici quelques règles essentielles :

  • Longueur optimale : Idéalement entre 800 et 1 500 mots pour offrir suffisamment d’informations.
  • Titre accrocheur (H1) : Intégrer le mot-clé principal tout en étant attractif.
  • Sous-titres (H2, H3, H4) : Hiérarchiser les informations pour faciliter la lecture et l’indexation par Google.
  • Paragraphes aérés : Privilégier des phrases courtes et concises.
  • Listes à puces : Améliorer la lisibilité et structurer les idées principales.

Intégrer les bons mots-clés

L’optimisation SEO repose sur le choix judicieux des mots-clés pertinents.

  • Requête cible : Choisir un mot-clé principal en lien avec votre thématique.
  • Mots-clés secondaires : Ajouter des synonymes et des expressions associées.
  • Placement stratégique : Intégrer les mots-clés dans les titres, les premiers paragraphes, les intertitres et les balises alt des images.

Répondre aux intentions de recherche

L’objectif est d’apporter une réponse précise aux questions des internautes. Pour cela :

  • Rechercher les tendances et questions fréquentes à l’aide d’outils comme Google Trends, Answer the Public ou Ubersuggest.
  • Structurer le contenu en format FAQ ou en listant les étapes d’un processus.
  • Ajouter de la valeur ajoutée grâce à des données chiffrées, des conseils concrets et des exemples réels.

2. Soigner l’expérience utilisateur et les aspects techniques

Optimiser les Images et les Médias

Les visuels jouent un rôle clé dans l’engagement et le SEO.

  • Utiliser des images de qualité et libres de droits.
  • Compresser les fichiers pour réduire le temps de chargement (TinyPNG, ImageOptim).
  • Renseigner les balises ALT pour améliorer l’accessibilité et le référencement.

Améliorer la Vitesse de Chargement

Un site rapide améliore l’expérience utilisateur et favorise un meilleur classement Google. Pour cela :

  • Activer la mise en cache.
  • Utiliser un CDN (Content Delivery Network).
  • Minimiser le code CSS et JavaScript.
  • Vérifier la performance avec PageSpeed Insights.

Adapter son Site au Mobile

Google favorise le « mobile-first ». Assurez-vous que votre blog est responsive et offre une navigation fluide sur tous les écrans.


3. Travailler son maillage interne et externe

Maillage interne

Le maillage interne facilite la navigation des utilisateurs et améliore le SEO en renforçant la cohérence de votre site.

  • Insérer des liens vers d’autres articles pertinents.
  • Utiliser des ancres optimisées et naturelles.
  • Privilégier les pages stratégiques (articles populaires, pages piliers, offres commerciales).

Netlinking et backlinks

Les backlinks sont un facteur d’autorité important pour Google.

  • Nouer des partenariats avec d’autres blogs ou sites influents.
  • Publier des articles invités.
  • S’inscrire sur des annuaires de qualité.
  • Favoriser le partage de vos contenus en les rendant attractifs.

4. Diffuser et promouvoir son contenu

Utiliser les réseaux sociaux

  • Partager chaque article sur plusieurs plateformes (LinkedIn, Facebook, Twitter, Instagram, Pinterest).
  • Adapter le format à chaque réseau (infographies sur Instagram, articles long format sur LinkedIn, threads sur Twitter).
  • Encourager l’engagement par des questions, sondages ou appels à l’action.

Exploiter l’emailing

  • Intégrer un appel à l’action pour s’abonner à votre newsletter.
  • Envoyer des récapitulatifs réguliers des nouveaux articles.
  • Personnaliser les messages selon l’intérêt de vos abonnés.

5. Analyser et améliorer en continu

Suivre les Indicateurs de Performance

L’analyse des données permet d’ajuster votre stratégie. Voici quelques KPI clés à surveiller :

  • Trafic global : Combien de visites votre blog reçoit-il ?
  • Temps passé sur la page : Les visiteurs lisent-ils vos articles jusqu’au bout ?
  • Taux de rebond : Vos lecteurs poursuivent-ils leur navigation sur votre site ?
  • Sources de trafic : D’où viennent vos visiteurs (Google, réseaux sociaux, backlinks) ?

Adapter sa stratégie en fonction des résultats

  • Renforcer les sujets qui fonctionnent bien en créant du contenu complémentaire.
  • Optimiser les articles sous-performants en améliorant leur structure et leurs mots-clés.
  • Tester différents formats (vidéos, infographies, podcasts).

Conclusion

Augmenter la visibilité de vos articles de blog demande une approche globale, alliant contenu de qualité, optimisation SEO, stratégie de diffusion et analyse des performances. En appliquant ces bonnes pratiques, vous maximiserez l’impact de vos articles et construirez une audience fidèle au fil du temps. Adoptez ces techniques et faites de votre blog une véritable référence dans votre domaine !

Hibiki par Kyutai : une innovation majeure dans le domaine de la traduction vocale instantanée

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Kyutai, un laboratoire à but non lucratif spécialisé dans la recherche ouverte en intelligence artificielle, a récemment présenté Hibiki, une solution de traduction vocale innovante. Nommé d’après le mot japonais signifiant « écho », Hibiki permet une traduction simultanée tout en conservant la voix originale de l’interlocuteur et en ajustant intelligemment le rythme pour correspondre au sens du discours. Cette technologie génère en temps réel une traduction orale et écrite dans la langue souhaitée.

Actuellement entraîné pour traduire du français vers l’anglais, Hibiki surpasse les technologies existantes en termes de précision, de préservation des caractéristiques vocales et de fluidité. Grâce à son processus d’inférence simplifié, il peut être déployé efficacement dans le cloud pour des traductions groupées, mais aussi utilisé en temps réel sur des appareils mobiles.

Moins de six mois après le lancement de Moshi, son modèle d’IA conversationnelle full duplex (permettant des échanges fluides sans alternance imposée), Kyutai rend désormais Hibiki accessible à tous. Les codes d’inférence, les poids du modèle français-anglais et un rapport technique sont partagés publiquement, permettant aux chercheurs et à la communauté IA d’intégrer cette technologie dans leurs projets et de l’adapter à d’autres langues. Cette avancée marque une étape clé dans le domaine des technologies vocales, offrant de nouvelles perspectives en matière de communication et d’accessibilité.

Patrick Perez, Directeur général de Kyutai, a officiellement présenté Hibiki lors d’une conférence scientifique internationale organisée à l’Institut Polytechnique de Paris dans le cadre de la Semaine pour l’Action sur l’Intelligence Artificielle.

Avec Hibiki, tout comme avec Moshi précédemment, Kyutai continue de repousser les limites de l’IA multimodale, contribuant ainsi à des avancées bénéfiques pour la société.

Pour plus d’informations, consultez le communiqué de presse en PDF sur : https://kyutai.org/

À propos de Kyutai

Fondé en novembre 2023 par le Groupe iliad, CMA CGM et Schmidt Sciences, Kyutai est un laboratoire à but non lucratif dédié à la recherche ouverte en intelligence artificielle. Dirigé par des scientifiques de renommée mondiale, Kyutai explore les frontières de l’IA tout en partageant ses découvertes avec la communauté et en formant de jeunes talents. Spécialisé dans la multimodalité et l’efficacité, Kyutai s’est fait remarquer avec Moshi, une IA conversationnelle full duplex développée en seulement six mois par une équipe de huit personnes. Kyutai a également récemment lancé Helium-1, un modèle de traitement de texte multilingue performant, optimisé pour les appareils mobiles. Unique en son genre dans l’écosystème européen, Kyutai s’engage à développer une recherche de pointe en IA au service de l’intérêt général.

L’avenir numérique de l’Afrique : Un partenariat ambitieux entre la Banque Africaine de Développement et Intel pour former des millions de Personnes à l’Intelligence Artificielle

7 juin 2024, Nairobi, Kenya – Un nouveau chapitre s’ouvre pour l’Afrique avec un partenariat stratégique entre la Banque africaine de développement (BAD) et le géant technologique Intel. Cette collaboration vise à transformer l’écosystème numérique du continent en dotant trois millions d’Africains et 30 000 fonctionnaires de compétences avancées en intelligence artificielle (IA).

Objectifs du partenariat
Lors des récentes Assemblées annuelles de la Banque africaine de développement à Nairobi, cet accord a été officialisé avec l’ambition de créer une masse critique d’Africains maîtrisant les compétences nécessaires pour la quatrième révolution industrielle (4IR). Cette initiative est cruciale pour accélérer la croissance et la productivité dans des secteurs clés comme l’agriculture, la santé et l’éducation, tout en perturbant les cycles de croissance traditionnels.

Déclarations des partenaires
Bienvenu Agbokponto Soglo, directeur des Affaires gouvernementales pour l’Afrique et liaison IGA CTO d’Intel, a exprimé son enthousiasme :

« Intel se réjouit de poursuivre sa collaboration avec les gouvernements africains pour rendre les technologies avancées telles que l’IA accessibles à tous, en faisant tomber les barrières liées à la géographie, au genre et à l’ethnicité, et en permettant une participation généralisée à l’économie numérique. »

Ousmane Fall, directeur par intérim du Développement industriel et commercial à la BAD, a également souligné l’importance cruciale de ce partenariat pour la jeunesse africaine :

« Avec les progrès de la technologie numérique, notre monde évolue rapidement, tout comme notre jeunesse, qui devrait atteindre 830 millions d’individus d’ici à 2050. Pour développer des compétences à grande échelle et à la vitesse nécessaire, nous avons besoin de la coopération de tous. La Banque est ravie de collaborer avec Intel pour travailler à la réalisation de cet engagement commun. Ensemble, nous façonnons l’avenir numérique de l’Afrique et nous autonomisons notre jeunesse. »

Impact socio-économique
La formation en IA permettra de relever de nombreux défis socio-économiques et de stimuler la productivité dans des secteurs essentiels pour la croissance. En dotant les jeunes Africains des compétences nécessaires, ce programme vise à transformer les bénéficiaires en contributeurs actifs de la 4IR, plutôt qu’en simples consommateurs. Cette approche proactive est destinée à renforcer la position de l’Afrique sur la scène mondiale de l’innovation et de la technologie.

Cadres politiques et réglementaires
En outre, ce partenariat soutiendra les pays africains, les communautés économiques régionales et les organisations continentales dans l’élaboration de cadres politiques et réglementaires harmonisés. Ces cadres couvriront des domaines clés tels que l’IA, la 5G, le Wi-Fi 6E, les données et l’informatique en nuage, garantissant ainsi une infrastructure numérique robuste et cohérente à travers le continent.

Ce partenariat entre la Banque africaine de développement et Intel représente une avancée significative pour l’Afrique. En investissant dans le développement des compétences numériques, il pave la voie à une participation accrue de l’Afrique à l’économie numérique mondiale et à une transformation socio-économique durable. Grâce à cette initiative, l’avenir numérique de l’Afrique s’annonce prometteur, avec une jeunesse prête à relever les défis de demain.

Marrakech hôte de la naissance de la Fédération Africaine des Entreprises du Numérique – FAEN

Le 30 mai 2024, Marrakech a été le théâtre d’un événement clé pour l’avenir du secteur numérique en Afrique. Sous l’égide de l’APEBI et avec le soutien institutionnel du Royaume du Maroc, des leaders des organisations professionnelles de huit pays africains se sont réunis dans le cadre prestigieux de GITEX Africa. Cette convergence a mené à la création de la Fédération Africaine des Entreprises du Numérique (FAEN), un moment solennisé par la signature de la Déclaration de Marrakech.

Une initiative transformative pour l’Afrique
La FAEN symbolise un tournant majeur dans la coopération entre les pouvoirs publics et le secteur privé. Elle vise à construire un écosystème numérique inclusif qui bénéficiera à tous les pays africains. Cet effort collaboratif est essentiel pour surmonter les défis régionaux et exploiter pleinement les opportunités de croissance du numérique.

Engagements de la FAEN
Les membres fondateurs de la FAEN ont adopté plusieurs résolutions stratégiques :

Amélioration des climats des affaires : Optimisation des cadres réglementaires pour stimuler le développement des entreprises numériques.
Libre Circulation : Support à l’implémentation du Protocole de l’Union Africaine pour la libre circulation des personnes, des biens, et des services.
Accès universel aux technologies numériques : Assurer l’accès à des infrastructures numériques de qualité, y compris l’internet à haut débit, pour tous.
Soutien à l’entrepreneuriat local : Création d’incubateurs et d’accélérateurs pour encourager l’innovation et soutenir les startups et PME numériques.
Développement des compétences : Promotion de formations pour améliorer les compétences numériques, ciblant les jeunes, les femmes, et les habitants des zones rurales.
Inclusion financière numérique : Extension de l’accès aux services financiers numériques pour les populations non bancarisées.
Harmonisation des réglementations numériques : Facilitation des échanges de services numériques transfrontaliers par une harmonisation des réglementations.
Promotion du commerce électronique transfrontalier : Développement de plateformes d’e-commerce pour renforcer l’intégration économique.
Prochaines étapes et invitation à l’action
Un comité a été formé pour finaliser les statuts de la FAEN, avec un siège social au Maroc. L’invitation est maintenant ouverte aux autres organisations professionnelles africaines qui souhaitent rejoindre ce mouvement ambitieux.

Fondation et avenir
La FAEN est soutenue par des membres influents du secteur des TIC en Afrique, déterminés à forger un avenir numérique prospère et inclusif pour le continent. Les membres fondateurs incluent des leaders de huit pays, représentant la diversité et l’engagement du secteur à travers le continent.

Cet événement historique à Marrakech marque non seulement un nouveau chapitre pour le numérique en Afrique mais aussi un exemple inspirant de ce que la collaboration transfrontalière peut réaliser.

Refonte des perceptions de l’Afrique : appel à un récit médiatique plus équilibré

Lors du Sommet AllAfrica Media Leaders à Nairobi, Akinwumi Adesina, président du Groupe de la Banque africaine de développement, a appelé à une couverture médiatique plus juste et plus équilibrée de l’Afrique. Adesina a souligné que malgré les progrès économiques significatifs, le continent est souvent représenté sous un jour négatif, ce qui affecte à la fois les perceptions globales et les opportunités d’investissement.

Devant près de 300 leaders médiatiques de tout le continent, il a mis en avant la croissance économique de l’Afrique, qui dépasse celle de nombreuses autres régions, avec onze pays figurant parmi les économies à croissance rapide du monde. Cependant, un rapport intitulé « Africa No Filter » révèle que de nombreux médias internationaux continuent de s’accrocher à des clichés dépassés et négatifs.

Adesina a insisté sur la nécessité d’un changement de paradigme dans la représentation médiatique de l’Afrique pour mieux refléter la réalité et le potentiel du continent. Il a également souligné l’importance des médias dans la promotion de la démocratie et de l’inclusivité.

Il a évoqué le paysage médiatique en transformation, marqué par l’émergence du numérique, et a appelé à la création d’un média africain puissant, qui pourrait bénéficier du soutien des institutions financières régionales. Adesina a aussi mis en lumière les initiatives financières innovantes de la Banque africaine de développement, notamment le lancement réussi d’un instrument de capital hybride de 750 millions de dollars.

Pour conclure, Adesina a déclaré lors d’une discussion avec Julie Gichuru de la Fondation Mastercard que l’Afrique devait surmonter le défi de millions de personnes sans accès à l’électricité pour réaliser son potentiel industriel et de développement. Sa vision est claire : pour progresser, l’Afrique doit être vue sous un jour non seulement réaliste mais aussi positif.

Ouverture des candidatures pour le concours du prix GoGettaz Agripreneur d’une valeur de 100 000 USD

Les entrepreneurs agroalimentaires d’Afrique sont invités à participer au concours du prix GoGettaz Agripreneur 2024, une initiative ambitieuse qui vise à identifier, soutenir et célébrer les jeunes innovateurs du continent engagés dans la transformation du secteur agroalimentaire. Doté d’un prix de 100 000 USD, le concours de cette année se concentre sur les solutions commerciales capables de stimuler la production locale d’aliments nutritifs, d’améliorer la sécurité alimentaire et de répondre aux défis environnementaux et climatiques.

Le prix GoGettaz Agripreneur cherche à attirer des fondateurs et cofondateurs âgés de 18 à 35 ans, passionnés par la création d’entreprises durables et évolutives dans le secteur agroalimentaire. Les candidats sélectionnés auront l’opportunité de présenter leurs projets innovants lors de la finale, qui se tiendra dans le cadre du prestigieux Africa Food Systems Forum à Kigali, Rwanda, du 2 au 6 septembre 2024.

Cette initiative intervient dans un contexte où l’Afrique, jeune et dynamique, est confrontée à des défis climatiques sans précédent affectant directement son secteur agricole. Les jeunes agripreneurs, avec leurs idées novatrices et leur utilisation de la technologie, se positionnent comme des acteurs clés pour surmonter ces obstacles, contribuant ainsi à la sécurité alimentaire et au développement durable du continent.

Svein Tore Holsether, président et directeur général de Yara International et cofondateur de GoGettaz, ainsi que Strive Masiyiwa, cofondateur de GoGettaz et figure emblématique de l’entrepreneuriat africain, ont tous deux exprimé leur admiration et leur soutien à ces jeunes innovateurs. Ils soulignent l’importance cruciale de l’esprit d’entreprise pour répondre aux besoins alimentaires d’une population africaine croissante et pour promouvoir une agriculture plus durable et respectueuse de l’environnement.

Les candidatures sont ouvertes jusqu’au 10 juin 2024, offrant aux agripreneurs la chance de rejoindre une communauté grandissante de changemakers et de bénéficier d’un soutien continu à travers le GoGettaz Africa Leadership Program. Ce programme de six mois est conçu pour développer les compétences et le réseau des leaders émergents du secteur, leur permettant ainsi de maximiser leur impact et d’accélérer leur croissance.

Le concours GoGettaz Agripreneur 2024 est plus qu’une compétition; c’est un appel à l’action pour tous les jeunes agripreneurs africains désireux de jouer un rôle déterminant dans l’avenir de l’agriculture sur le continent. Avec le soutien de ses partenaires et cofondateurs, GoGettaz continue de stimuler l’innovation, la collaboration et l’action climatique, promettant ainsi de transformer de manière significative les systèmes alimentaires africains pour un avenir plus vert, plus prospère et plus durable.

Pour rejoindre la communauté GoGettaz, postuler à la compétition du Prix GoGettaz de l’Agripreneur 2024, et découvrir comment vous pouvez contribuer à notre vision d’un avenir plus vert, plus prospère et plus durable pour l’Afrique et au-delà, vous pouvez trouver plus d’informations ici : https://GoGettaz.Africa.

Pour rester informé et inspiré, retrouvez-nous @GoGettazAfrica sur Facebook, Instagram, Twitter, LinkedIn et YouTube!

La date limite de dépôt des candidatures est fixée au 10 juin 2024

VIVATECH 2024 : intelligence artificielle, durabilité, mobilité

LE MEILLEUR DE LA TECHNOLOGIE SE RENCONTRERA À VIVATECH EN MAI 2024



La 8e édition annuelle de VivaTech, l’événement phare européen centré sur les startups et la technologie, se déroulera du 22 au 25 mai à Paris, dans le cadre de l’Expo Porte de Versailles. Cet événement, qui s’est imposé comme une étape clé dans l’agenda international des affaires grâce à son rayonnement mondial et son focus sur des sujets essentiels tels que l’intelligence artificielle, les technologies vertes et la mobilité, offre une plateforme unique pour explorer les tendances émergentes et leurs impacts économiques et sociétaux.

Avec une présence accrue de la scène internationale, l’édition de 2024 promet d’être remarquable, témoignant d’une augmentation de 30 % du nombre de pays européens participants par rapport à l’an dernier. Plus de 120 pays et 40 pavillons seront représentés, incluant une première pour le Royaume-Uni parmi 14 nations européennes. Le Japon, désigné pays de l’année, mettra en avant son secteur technologique avec une importante délégation. Les AfricaTech Awards seront également de retour pour leur troisième édition.

VivaTech servira de terrain fertile pour plus de 2 500 startups et 2 000 investisseurs de renom, dont Accel, KKR, Lightspeed et Northzone, couvrant 350 entreprises et organisations dans 25 secteurs d’activité clés. Un nouveau programme sera lancé pour soutenir les dirigeants dans la stimulation de la croissance et de l’innovation. En outre, VivaTech dédie 10 % de son espace à la technologie responsable, avec le nouvel espace « Impact Bridge », sponsorisé par EDF, visant à promouvoir une technologie bénéfique pour la société.

L’intelligence artificielle, au cœur de presque toutes les stratégies d’entreprise, jouera un rôle central à VivaTech, soulignant son évolution d’une innovation à un outil indispensable. De la prothèse intelligente « Esper Hand » à l’accélération de la découverte de médicaments par Vitafluence, les applications de l’IA sont vastes et variées, reflétant le potentiel énorme de cette technologie dans divers secteurs. Les discussions aborderont sans tabou les défis sociétaux posés par l’IA, offrant une réflexion profonde sur son impact et ses potentialités.

En matière de durabilité, l’importance de la technologie verte est reconnue par 93% des chefs d’entreprise interrogés, soulignant son rôle stratégique dans l’adressage des défis futurs. Les innovations dans ce secteur, telles que les robots agricoles d’Agrist et les solutions de Bioteos pour la qualité de l’air, montrent l’engagement de VivaTech envers le développement durable.

La mobilité, à l’intersection de l’IA et de la durabilité, sera également un point focal, avec notamment la collaboration avec Tesla et d’autres acteurs majeurs du secteur, démontrant le potentiel de technologies avancées dans la promotion d’un futur durable.

En résumé, VivaTech 2024 se positionne comme un rendez-vous incontournable pour les acteurs du monde des affaires et de la technologie, explorant les dernières innovations et réflexions dans un écosystème dynamique et collaboratif.

Info et inscriptions : https://vivatechnology.com/


Orange Digital Center et Coursera s’associent pour offrir des formations certifiantes gratuites sur les nouveaux métiers du numérique

Dans une initiative pionnière visant à combler le fossé des compétences numériques en Afrique et au Moyen-Orient, Orange Digital Center, en collaboration avec Coursera, leader mondial de l’apprentissage en ligne, a annoncé le lancement d’un programme gratuit de formations certifiantes dédiées aux nouveaux métiers du numérique. Cette opportunité inédite est destinée à offrir aux jeunes talents de ces régions les outils nécessaires pour s’adapter à un marché du travail en perpétuelle mutation, renforçant ainsi leurs chances d’intégration professionnelle.

Ce partenariat stratégique entre Orange Digital Center (ODC) et Coursera témoigne de leur engagement commun en faveur de l’inclusion numérique et de l’éducation. Avec 16 centres déployés à travers l’Afrique et le Moyen-Orient, ODC se positionne comme un acteur clé dans la formation des jeunes aux compétences digitales cruciales telles que l’intelligence artificielle, la cybersécurité, le marketing digital, et l’entrepreneuriat. Ces formations, conçues pour répondre aux exigences évolutives du marché de l’emploi, aspirent à outiller les jeunes pour qu’ils puissent non seulement accéder à des postes qualifiés mais aussi envisager la création d’entreprises dans le secteur numérique.

Les Orange Digital Centers se distinguent par leur modèle unique : des espaces physiques gratuits et accessibles à tous, fonctionnant comme des hubs d’innovation où les jeunes peuvent affûter leurs compétences, se familiariser avec les dernières technologies et libérer leur créativité. Ces centres sont équipés des technologies les plus avancées et offrent un accompagnement complet sur toute la chaîne de valeur de l’innovation technologique et de l’entrepreneuriat. L’écosystème ODC inclut une école du code, un FabLab Solidaire pour la fabrication numérique, un accélérateur de startups ‘Orange Fab’, et Orange Ventures Middle East and Africa, le fonds d’investissement du Groupe Orange dédié aux startups les plus prometteuses de la région.

Asma Ennaifer, Directrice Executive RSE, Orange Digital Centers et Communication chez Orange Afrique et Moyen-Orient, souligne l’importance de cette initiative : « Chez Orange, nous sommes convaincus que l’accès à l’éducation et au développement professionnel, en particulier dans le domaine du numérique, est fondamental pour construire un avenir plus équitable et prospère pour tous. Grâce à notre collaboration avec Coursera, nous sommes en mesure d’offrir des formations certifiantes de haut niveau, ouvrant ainsi de nouvelles avenues pour le développement professionnel et l’employabilité des jeunes de la région. »

Cette collaboration entre Orange Digital Center et Coursera représente une avancée majeure dans l’effort global pour favoriser l’inclusion numérique et préparer la prochaine génération à relever les défis et saisir les opportunités du marché du travail du XXIe siècle.

Zeepay finalise sa levée de fonds auprès d’institutions de premier plan pour soutenir la poursuite de son expansion

Dans une récente annonce qui marque un tournant pour le secteur des technologies financières en Afrique, Zeepay Ghana Ltd, une entreprise ghanéenne spécialisée dans l’infrastructure de paiements, a réussi à boucler une levée de fonds significative auprès de plusieurs investisseurs panafricains et internationaux de renom. Cette opération financière, destinée à soutenir l’expansion continue de Zeepay en Afrique et aux Caraïbes, témoigne de la confiance croissante des acteurs du capital-investissement dans les fintechs africaines.

Fondée en 2014, Zeepay s’est imposée comme un acteur clé dans le règlement instantané d’envois de fonds vers des portefeuilles d’argent mobile, collaborant avec les principales organisations internationales de transfert d’argent. Avec plus de dix millions de transactions d’envois de fonds traitées l’année dernière, représentant un montant total dépassant trois milliards de dollars, l’entreprise vise à promouvoir l’inclusion financière et à révolutionner les paiements transfrontaliers, en se concentrant particulièrement sur les pays à faible revenu.

Les investisseurs principaux, Africa50 et Oikocredit, ainsi que Injaro, Verdant Capital Hybrid Fund et Investisseurs & Partenaires (I&P), ont exprimé leur enthousiasme à l’idée de soutenir Zeepay dans son ambition de devenir un leader panafricain des services financiers mobiles. Cet investissement en fonds propres permettra à Zeepay d’accroître sa présence géographique et d’enrichir son offre de services aux organisations internationales de transfert d’argent (IMTO), ainsi qu’aux expéditeurs et destinataires d’envois de fonds.

Andrew Takyi-Appiah, fondateur et CEO de Zeepay, a exprimé sa gratitude envers toutes les parties prenantes pour leur soutien, soulignant que cette levée de fonds était essentielle pour réaliser les plans d’expansion de l’entreprise. L’objectif à court et moyen terme de Zeepay est d’étendre ses services d’argent mobile à au moins dix pays supplémentaires dans les deux années à venir, en partenariat avec des acteurs clés comme MoneyGram.

Les investisseurs ont également souligné l’importance stratégique de Zeepay dans l’écosystème des paiements numériques. Africa50 a mis en avant le rôle crucial de l’entreprise dans le soutien économique des économies africaines via les envois de fonds de la diaspora, tandis qu’Oikocredit a valorisé l’impact de Zeepay sur l’inclusion financière grâce à ses solutions de portefeuilles numériques. I&P, satisfait de son investissement initial, se réjouit de contribuer davantage à l’essor de Zeepay aux côtés de nouveaux investisseurs partageant les mêmes valeurs.

Ce financement représente non seulement un vote de confiance dans le modèle d’affaires et la vision de Zeepay mais souligne également l’importance du capital local et panafricain dans la promotion d’une croissance économique durable. En attirant un investissement significatif, Zeepay se positionne à l’avant-garde de la transformation du paysage des paiements transfrontaliers et de l’inclusion financière en Afrique et au-delà.

Mainone Renforce Le Rôle Des Interconnexions Dans La Réussite Des Entreprises En Côte d’ivoire

Dans l’économie numérique d’aujourd’hui, les entreprises tirent parti de la technologie pour révolutionner leurs propositions de valeur et s’engager auprès d’un vaste écosystème de partenaires. Les grandes entreprises adoptent une stratégie axée sur le numérique, en alignant leurs priorités commerciales et technologiques pour optimiser les opérations et élargir leur présence commerciale dans plusieurs régions. L’interconnexion reste essentielle pour renforcer la résilience des réseaux et stimuler la croissance de l’économie numérique. MainOne (www.MainOne.net), une société d’Equinix, en collaboration avec le Club DSI, a souligné cette importance lors d’une matinée d’échanges qui a tenu toutes ses promesses le 21 mars 2024 à l’hôtel Novotel d’Abidjan, en Côte d’Ivoire.

Cet événement qui a réuni les responsables informatiques, membres du Club DSI, les experts du numérique, des chefs d’entreprise et des responsables de l’administration publique a permis d’échanger et d’explorer des solutions autour du rôle central des écosystèmes interconnectés dans la conduite de la transformation numérique des entreprises. Etienne Kouadio Doh, Directeur Pays de MainOne Côte d’Ivoire, a souligné l’engagement de MainOne à favoriser un écosystème numérique riche et interconnecté sur le plan national qu’au niveau sous-régional, visant à offrir les avantages des interconnexions aux entreprises en Côte d’Ivoire.

Selon lui, « MainOne a fait preuve de résilience et d’agilité face aux récents défis des câbles sous-marins en Afrique de l’Ouest en rétablissant rapidement les services Internet en Côte d’Ivoire et en fournissant des capacités internationales aux opérateurs télécoms et fournisseurs d’accès Internet de la région grâce aux différentes interconnexions construites via le Nigéria. Le succès dans le paysage commercial d’aujourd’hui dépend de l’adoption d’écosystèmes interconnectés, car ils alimentent la collaboration, l’innovation et la résilience, conduisant les entreprises vers une croissance durable avec des avantages compétitifs. En tant qu’entreprise Equinix, MainOne a mis en place un riche écosystème interconnecté composé des fournisseurs de contenus, d’institutions financières, des fournisseurs Cloud et des fournisseurs de réseaux dans son datacenter de niveau Tier3, ici même en Côte d’Ivoire.

Nicolas Roger, Directeur des Solutions Commerciales pour la région EMEA, d’Equinix, basé à Paris a été l’invité spécial de la session. Il s’est penché sur les solutions transformatrices proposées par Equinix. Sa présentation a souligné comment Equinix et MainOne font le pont entre l’Afrique et le marché mondial grâce à leur écosystème, en tirant parti d’une gamme de produits et de services, dont Equinix Fabric. Les échanges ont aussi porté sur le rôle essentiel des interconnexions pour les entreprises locales, les avantages de l’utilisation de datacenters de classe mondiale comme MDXi, une société d’Equinix, et les solutions à valeur ajoutée fournies par MainOne en Côte d’Ivoire, partant de la connectivité internationale, en passant par les solutions de datacenter (Colocation et Cloud) avec des services spécialisés d’interconnexions et de cross-connect. Les participants ont acquis des connaissances inestimables sur le rôle central des réseaux robustes et fiables pour faciliter la fluidité des opérations commerciales et propulser la transformation numérique.

L’événement s’est terminé par un cocktail de networking, permettant aux participants de tisser des liens, d’échanger des idées et de cultiver un esprit de partage et de coopération au sein de la communauté technologique. »

ChatGPT
Dans le cadre d’un effort concerté pour souligner l’importance cruciale des interconnexions dans le paysage des affaires contemporain, MainOne, une entité d’Equinix, a récemment collaboré avec le Club DSI pour organiser une matinée d’échanges enrichissante à l’hôtel Novotel d’Abidjan, en Côte d’Ivoire. Cet événement a vu la participation active de responsables informatiques, d’experts numériques, de chefs d’entreprise, et de responsables de l’administration publique, tous venus explorer les bénéfices tangibles des écosystèmes interconnectés pour la transformation numérique des entreprises.

Etienne Kouadio Doh, le Directeur Pays de MainOne en Côte d’Ivoire, a mis en avant l’engagement de l’entreprise à développer un écosystème numérique interconnecté, tant au niveau national que sous-régional. Il a mis l’accent sur le rôle stratégique des interconnexions pour renforcer la résilience des réseaux et dynamiser la croissance de l’économie numérique, en soulignant comment MainOne, malgré les défis récents liés aux câbles sous-marins en Afrique de l’Ouest, a su rétablir rapidement l’accès à Internet en Côte d’Ivoire et fournir des capacités internationales cruciales à la région.

Le succès des entreprises dans l’économie numérique actuelle repose de plus en plus sur leur capacité à s’insérer dans des écosystèmes interconnectés qui favorisent la collaboration, l’innovation, et la résilience. Cette réalité a été corroborée par Nicolas Roger, Directeur des Solutions Commerciales pour la région EMEA chez Equinix, qui a présenté les solutions transformatrices d’Equinix, y compris Equinix Fabric, qui facilite la connexion entre l’Afrique et le marché mondial.

La discussion a également mis en lumière l’importance vitale des interconnexions pour les entreprises locales, et comment l’utilisation de datacenters de classe mondiale comme MDXi, une société d’Equinix, ainsi que les solutions complètes offertes par MainOne en Côte d’Ivoire, peuvent transformer les opérations commerciales. Ces solutions englobent tout, de la connectivité internationale aux services de colocation et cloud, en passant par des services spécialisés d’interconnexions et de cross-connect, fournissant ainsi une infrastructure robuste et fiable essentielle à la fluidité des opérations commerciales et à la propulsion de la transformation numérique.

L’événement s’est clôturé sur une note de convivialité avec un cocktail de networking, offrant aux participants une occasion précieuse de tisser des liens, d’échanger des idées, et de renforcer l’esprit de communauté au sein du secteur technologique. Cette rencontre a non seulement mis en évidence l’importance des interconnexions dans le monde des affaires moderne, mais a également fourni des insights précieux sur la manière dont les entreprises peuvent les exploiter pour stimuler leur croissance et leur innovation dans l’économie numérique.

La Fondation Tony Elumelu annonce la 10e cohorte du programme d’entrepreneuriat – 20 000 entrepreneurs financés à travers l’Afrique

Célébrant une décennie d’innovation et d’impact entrepreneurial en Afrique, la Fondation Tony Elumelu (TEF) a récemment annoncé la sélection de sa dixième cohorte pour son prestigieux programme d’entrepreneuriat. Depuis sa création, la fondation a investi massivement dans l’écosystème entrepreneurial africain, soutenant désormais un total de 20 000 entrepreneurs issus de 54 pays africains dans plus de 50 secteurs d’activité, allant de l’agriculture à la technologie. Ce jalon impressionnant marque non seulement le doublement de l’objectif initial de la fondation mais représente également un investissement direct de 100 000 000 USD dans les jeunes entreprises africaines, générant plus de 400 000 emplois directs et indirects et soulignant l’importance cruciale de l’entrepreneuriat dans le développement économique du continent.

Dans cette annonce, la TEF a mis en lumière plusieurs success stories d’entrepreneurs qui ont bénéficié de son programme, y compris Stella Sigana du Kenya, Vital Sounouvou du Bénin, et Nora Chaynane du Maroc, dont les entreprises non seulement prospèrent mais contribuent également de manière significative à leurs communautés locales. Ces exemples illustrent l’impact profond que l’investissement ciblé et le soutien peuvent avoir sur l’innovation et le développement social.

La TEF, fondée sur les principes de l’africapitalisme du fondateur Tony Elumelu, adopte une approche sectorielle agnostique, fournissant une infrastructure de soutien sur mesure qui touche tous les pays africains. Sa capacité à nouer des partenariats stratégiques avec des organisations telles que l’Union européenne, le PNUD, le CICR, et Google, a permis à la fondation d’élargir son impact et de cibler des domaines spécifiques comme l’autonomisation des femmes et la croissance dans les états fragiles.

En 2024, en partenariat avec l’Agence de développement de la ville de Sèmè, la Fondation financera 100 jeunes entrepreneurs supplémentaires du Bénin, renforçant son engagement envers le développement entrepreneurial sur le continent. Tony O. Elumelu lui-même a exprimé sa fierté face à une décennie d’impact, reconnaissant le rôle vital que les entrepreneurs jouent dans la transformation économique de l’Afrique.

La fondation continue d’inviter les jeunes entrepreneurs africains à postuler à ses programmes, tels que Women Entrepreneurship For Africa (WE4A) en partenariat avec l’Union européenne et la GIZ, et le Programme d’entrepreneuriat Aguka avec le PNUD au Rwanda, offrant formation, mentorat, accès aux réseaux, et financement.

La Fondation Tony Elumelu reste un pilier dans l’émancipation d’une nouvelle génération d’entrepreneurs africains, favorisant non seulement la croissance économique mais aussi l’autonomisation économique des femmes à travers le continent. En dépensant plus de 100 millions de dollars en financement direct et en soutenant la création de plus de 400 000 emplois, la fondation incarne l’esprit d’innovation, de détermination et de résilience nécessaire pour propulser l’Afrique vers un avenir de prospérité et d’inclusion.

SellArts Africa : la révolution digitale de l’art contemporain africain

Philippe Emmanuel Yacé, co-fondateur de SellArts Africa, dévoile comment cette plateforme innovante connecte artistes, galeristes et collectionneurs, pour valoriser et diffuser l’art africain contemporain à l’échelle mondiale. En digitalisant les échanges et en facilitant l’accès aux marchés internationaux, SellArts ne fait pas seulement du numérique un levier économique, mais une véritable force culturelle et identitaire panafricaine.

Interview exclusive de son fondateur :

SellArts est une plateforme panafricaine qui révolutionne le marché de l’art contemporain africain en connectant artistes, collectionneurs, galeristes et amateurs d’art grâce au digital.

Je suis Philippe Emmanuel Yacé,co- fondateur de SellArts Africa , diplômé de l’EDHEC Business School en finance et passionné par la valorisation des talents artistiques africains.

Notre mission : faciliter l’accès, la visibilité et la vente des œuvres d’art africain à l’échelle locale et internationale.

Origine et concept

L’idée fondatrice de SellArts est née d’un constat : les artistes africains manquent de visibilité, de structuration commerciale et d’accès aux marchés internationaux.

Notre plateforme permet de professionnaliser la chaîne de valeur de l’art africain, en digitalisant les ventes, en simplifiant les transactions, et en facilitant la traçabilité des œuvres.

Nous répondons à trois problématiques majeures :

• Manque de visibilité et de reconnaissance des artistes africains.

• Difficulté d’accès aux marchés internationaux pour les galeries africaines.

• Absence d’outils numériques adaptés au contexte local (paiements, logistique, gestion de catalogue).

Mon parcours mêle finance, conseil et engagement culturel. Après une expérience dans un cabinet de conseil africain et plusieurs stages en direction financière, j’ai lancé SellArts après une expérience personnelle avec un artiste constatant , l’énorme potentiel artistique en Afrique non valorisé.

Ma motivation profonde : créer une plateforme structurante pour l’écosystème de l’art africain et contribuer à faire de l’art africain un levier économique et culturel majeur

Solution et innovation

    SellArts propose :

    • Une marketplace dédiée à l’art africain avec catalogue d’œuvres, gestion d’artistes et vitrines de galeries.

    • Un système de QR codes physiques pour relier des œuvres exposées dans des lieux physiques à des ventes en ligne.

    • Un outil de gestion pour professionnaliser les artistes et galeristes (ERP allégé).

    • chatbot IA recommendations consulting artistes et clients

    Notre différenciation :

    • Une approche phygitale (physique + digital) adaptée au contexte africain.

    • Une vision panafricaine, inclusive et équitable.

    • Une intégration directe de l’écosystème local (foires, curateurs, institutions culturelles).

    Nous intégrons des briques technologiques progressives :

    • Machine Learning pour recommander des œuvres selon les goûts des collectionneurs.

    • QR Codes intelligents pour lier exposition physique et e-commerce.

    • À terme, une traçabilité par blockchain pour les certificats d’authenticité et paiement

    L’innovation est pour nous un outil d’accessibilité, pas une fin en soi. Elle doit s’adapter aux réalités des artistes, des acheteurs et du terrain africain.

    Marché et impact

    Nos cibles principales sont :

    • Les artistes africains contemporains, en quête de visibilité et de structuration.

    • Les galeries africaines, cherchant à exporter et digitaliser leurs ventes.

    • Les collectionneurs et amateurs d’art à la recherche d’œuvres originales et traçables.

    Marché potentiel :

    Nous visons un marché panafricain (15 pays prioritaires) et des diasporas africaines en Europe et aux États-Unis.

    Notre impact social :

    • Valorisation économique des artistes (meilleure rémunération, exposition).

    • Formalisation de l’écosystème artistique en Afrique.

    • Éducation artistique auprès des jeunes publics.

    Notre impact environnemental :

    • Réduction des déplacements inutiles grâce au digital.

    • Favoriser les pratiques responsables (upcycling artistique, matériaux durables).

    Expérience à VivaTech et perspectives internationales

    Nous venons à VivaTech avec trois objectifs clairs :

    • Rencontrer des investisseurs à impact et fonds spécialisés sur l’Afrique ou la culture.

    • Identifier des partenariats technologiques et logistiques pour soutenir notre croissance.

    • Accroître notre visibilité à l’international et affirmer notre position comme acteur incontournable de l’art africain digital.

    L’international est au cœur de notre vision.

    L’art africain est global. Nos cibles clés à l’export :

    • France, Royaume-Uni, États-Unis (collectionneurs et musées).

    • Nigeria, Afrique du Sud, Côte d’Ivoire, Sénégal pour renforcer notre base continentale.

    Nos ambitions futures

    À court terme (12 mois) :

    • Lever des fonds pour accélérer notre développement tech et marketing.

    • Lancer notre application mobile et renforcer notre réseau de galeries partenaires.

    À moyen terme (2-3 ans) :

    • Devenir la plateforme de référence pour l’art africain, avec une présence dans 20 pays.

    • Développer un label de traçabilité et d’authenticité digitalisé pour les œuvres.

    Message aux investisseurs et partenaires :

    SellArts n’est pas seulement une startup tech. C’est un projet culturel, économique et identitaire.

    Nous construisons un pont entre les artistes africains et le monde, et nous cherchons des partenaires qui partagent cette vision d’impact, d’inclusion et d’innovation.

    GITEX AFRICA Maroc : la troisième édition débute à Marrakech, rassemblant les acteurs majeurs de l’innovation technologique sur le continent

    Un rendez-vous stratégique pour forger de nouveaux partenariats et explorer des solutions numériques à fort potentiel pour l’Afrique

    RABAT, Maroc – 15 avril 2025 – La troisième édition de GITEX AFRICA Morocco (www.GITEXAfrica.com) a été lancée ce lundi à Marrakech, transformant la ville en un pôle incontournable de l’innovation technologique. Ce sommet, désormais bien ancré dans le calendrier des événements tech en Afrique, réunit pendant deux jours les leaders internationaux du numérique, les responsables institutionnels et les esprits novateurs du continent.

    Organisé jusqu’au 16 avril, l’événement bénéficie du Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, Que Dieu L’Assiste, et se déroule sous la supervision du ministère de la Transition numérique et de la Réforme de l’administration, en partenariat avec l’Agence de Développement du Digital (ADD). Il est orchestré par KAOUN International, la branche internationale du Dubai World Trade Centre (DWTC), en charge des éditions globales de GITEX.

    L’ouverture officielle a été présidée par Son Excellence Amal El Fallah Seghrouchni, ministre déléguée auprès du chef du gouvernement, chargée de la Transition numérique et de la Réforme de l’administration. Elle a salué la présence de plus de 130 délégations internationales, 1 450 entreprises exposantes, 350 investisseurs et 650 intervenants de renom.

    La cérémonie inaugurale s’est distinguée par une table ronde réunissant des personnalités de haut niveau, dont le Dr Mohamed Al Kuwaiti, directeur de la cybersécurité du gouvernement des Émirats arabes unis, et M. Chakib Alj, président de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM).

    Dans son discours, Amal El Fallah Seghrouchni a rappelé l’impact croissant du numérique dans l’économie mondiale : « Aujourd’hui, le digital représente 15 % du PIB global, soit plus de 6 500 milliards de dollars. Le Maroc s’inscrit résolument dans cette dynamique, considérant la numérisation et l’intelligence artificielle comme des leviers majeurs de développement et d’équité. » Elle a également évoqué les propos de Sa Majesté le Roi Mohammed VI lors du sommet extraordinaire de l’Union africaine à Kigali en 2018, soulignant que « l’Afrique est en passe de devenir un laboratoire de la technologie numérique ».

    Mohammed Drissi Melyani, directeur général de l’ADD, a quant à lui souligné l’importance stratégique de cet événement : « GITEX AFRICA Morocco ne se limite plus à une vitrine technologique ; il devient un catalyseur d’intégration numérique, un espace de dialogue entre les nations africaines et leurs partenaires, et un accélérateur de transformation digitale inclusive. »

    Pour Trixie LohMirmand, directrice générale de KAOUN International, cette édition marque un tournant : « GITEX AFRICA Morocco s’impose comme un carrefour global pour les échanges autour des innovations numériques. Grâce à un écosystème technologique en pleine effervescence et à des partenariats solides, le Maroc confirme son rôle de leader dans la digitalisation du continent. »

    L’édition 2025 s’ouvre également à de nouveaux horizons : des délégations inédites issues d’Europe, d’Asie et d’Afrique participent cette année, dont la Belgique, le Gabon, le Niger, la Suisse, l’Ouzbékistan et la Zambie. En plus des thématiques classiques comme l’IA, la cybersécurité ou les télécoms, le salon intègre désormais des domaines en pleine expansion tels que la transition énergétique, la mobilité, l’edtech, le sport et l’agritech.

    Ce développement est soutenu par plusieurs partenaires institutionnels majeurs : ANRT, Royal Air Maroc, ONCF, OCP, ONDA, AMDIE, ONMT et CGEM.

    Toutes les informations actualisées sur l’événement sont disponibles sur le site officiel : www.GITEXAfrica.com

    VivaTech et le Forum économique mondial inaugurent le Centre d’excellence européen en IA à Paris

    Annonce Officielle

    VivaTech et le Forum économique mondial inaugurent le Centre d’excellence européen en IA à Paris

    Dans une démarche collaborative, le Forum économique mondial et VivaTech ont décidé de créer le Centre d’excellence européen en intelligence artificielle (CAIE) à Paris. Ce partenariat vise à consolider la stature de l’Europe comme pionnière mondiale en matière d’IA.

    Le nouveau centre capitalisera sur l’excellent écosystème de recherche de la France, son paysage d’investissements technologiques solide et son environnement dynamique de start-ups pour encourager l’innovation et faciliter son adoption.

    Après le succès du sommet Action AI, ce centre deviendra le premier en Europe à se joindre au réseau C4IR (quatrième révolution industrielle) du Forum, spécialisé dans l’innovation en IA.

    Pour plus d’informations sur le réseau mondial C4IR et pour consulter le rapport d’impact du réseau C4IR pour 2023-2024, veuillez cliquer ici.
    Le Forum économique mondial et VivaTech ont pris la décision de créer un Centre d’excellence européen en IA à Paris en 2025, qui sera intégré au réseau mondial du Centre pour la quatrième révolution industrielle (C4IR) du Forum. Cette initiative renforcera le rôle de leader du Forum dans l’utilisation de la technologie pour un changement transformateur.


    Le CAIE s’attaquera aux défis majeurs liés à l’IA, adaptera des solutions spécifiques aux besoins de l’Europe, et stimulera l’innovation ainsi que la croissance économique à travers le continent. Il tirera parti de la position de la France comme acteur clé de l’IA au niveau mondial en soutenant la recherche transfrontalière, en dynamisant les écosystèmes de start-up et en promouvant une adoption responsable de l’IA dans les entreprises et la société. Ce centre sera appuyé par l’Alliance pour la gouvernance de l’IA du Forum économique mondial, un réseau influent et diversifié de parties prenantes en IA à l’échelle internationale, et encouragera la collaboration pour le développement de solutions d’IA inclusives et durables, favorisant ainsi la productivité, la compétitivité et le progrès technologique.


    « En collaboration avec VivaTech, le Forum économique mondial s’engage à façonner l’avenir de l’IA pour stimuler l’innovation, la croissance économique et le progrès sociétal », a déclaré Jeremy Jurgens, directeur général du Forum économique mondial. « Ce nouveau centre rassemblera des entreprises, des politiques et des chercheurs pour développer et déployer des solutions d’IA ayant un impact positif global. »
    Les priorités stratégiques du centre incluront l’avancement de recherches de pointe, l’adoption responsable de l’IA dans divers secteurs, la promotion de la collaboration intersectorielle pour relever des défis communs, et la connexion de l’écosystème européen d’innovation en IA avec des opportunités globales afin de booster la croissance économique et la compétitivité européenne sur la scène internationale.
    « Avec son lancement, le centre jouera un rôle crucial en promouvant la collaboration paneuropéenne en matière d’IA et en soulignant la position unique de l’Europe pour promouvoir un modèle alternatif qui allie innovation et respect des droits individuels », a ajouté Maurice Lévy, fondateur de VivaTech et président émérite du conseil d’administration de Publicis Groupe. « Le centre sera accessible aux chercheurs internationaux et nous envisageons une collaboration étroite avec les instituts européens spécialisés en IA. »


    À propos du réseau du Centre pour la quatrième révolution industrielle
    Le Centre pour la quatrième révolution industrielle est une plateforme de collaboration multipartite qui rassemble les secteurs public et privé pour maximiser les bénéfices des technologies tout en minimisant les risques. Il explore les technologies exponentielles et encourage leur adoption et leur application responsable, avec un réseau mondial de centres nationaux et thématiques indépendants.
    Le Forum économique mondial a ouvert le premier Centre pour la quatrième révolution industrielle à San Francisco en 2017, suivi de centres au Japon et en Inde. Le réseau s’étend désormais à des centres en Allemagne (Centre de technologie du gouvernement mondial de Berlin), en Azerbaïdjan, en Colombie, en République de Corée (Gyeonggi), et bien d’autres.
    Pour en savoir plus sur Viva Technology
    VivaTech stimule l’innovation en connectant startups, leaders technologiques, grandes entreprises, et investisseurs qui adressent les défis majeurs de notre époque.
    Chaque année, durant quatre jours vibrants à Paris, VivaTech devient le plus grand événement européen dédié à la technologie et aux startups, explorant les innovations technologiques les plus actuelles avec des démonstrations en première mondiale et des conférences dans un cadre collaboratif. Venez rejoindre la neuvième édition de VivaTech du 11 au 14 juin 2025.
    Pour plus d’informations, visitez https://vivatechnology.com/media et suivez @VivaTech sur les réseaux sociaux @VivaTech.