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BUSINESS PLAN COMPETITION 2018

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    La Confédération Générale des Entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI) a lancé l’édition 2018 de la Business Plan Compétition (BPC).

Ouverte aux jeunes entrepreneurs ivoiriens âgés de 18 à 40 ans. Ces derniers sont invités à s’inscrire jusqu’au 3 septembre 2018.

Le but de la BPC est d’aider à augmenter le potentiel des jeunes entrepreneurs et leur donner les outils pour réussir à développer leurs projets.

Ce concours suscite aujourd’hui un réel engouement au niveau de la jeunesse en Côte d’Ivoire. Comme résultat, il a permis de former 3700 jeunes à l’entrepreneuriat au cours des dernières années.

Avec cette nouvelle édition, l’ambition de la CGECI est de renforcer son positionnement dans l’écosystème entrepreneurial.

Pour soumettre son projet : ICI

DEVENEZ AMBASSADEUR DIGITAL GRASSROOTS DANS VOTRE COMMUNAUTÉ

Dans le but d’accroître la participation des jeunes aux questions liées à la gouvernance de l’internet, il est ouvert pour tous les jeunes âgés entre 14 et 29 ans un programme pour devenir des ambassadeurs Digital Grassroots dans sa communauté.

Participez au programme des ambassadeurs de Digital grassroots c’est jouir d’un cours d’alphabétisation sur Internet conçu pour accomplir les ODD (Objectifs de développement durable), d’une activité d’engagement communautaire qui sera effectuée par les ambassadeurs sélectionnés et d’un programme de mentorat de 4 semaines pour inciter les ambassadeurs à la participation de la « jeunesse à la gouvernance de l’Internet ».

 

Ce programme est une initiative pour atteindre les objectifs suivants :

  1. Construire un discours positif sur la participation des jeunes à la gouvernance de l’Internet
  2. Engager la jeunesse dans la résolution des problèmes relatifs à internet au niveau de leurs communautés
  3. Introduire la participation de la jeunesse dans la gouvernance de l’Internet à travers le mentorat
  4. Utiliser Internet Literacy comme un outil pour accomplir les ODD

 

Les jeunes ambassadeurs qui réussiront le programme recevront un certificat à la fin du programme, une visibilité c’est à  dire l’opportunité de partager des histoires de réussite et d’écrire des articles relative à internet sur le site web de DIGITAL GRASSROOTS, forum et plateformes sociales, et un programme exclusif de mentorat sur comment s’engager en tant que jeune dans la gouvernance de l’Internet. Et une opportunité de rejoindre l’équipe exécutive du programme DIGITAL GRASSROOTS dans une capacité donnée.

 

Les critères de sélection sont les suivants:

  • Être âgé entre 14 et 29 ans en 2018
  • Être Intéressé par l’utilisation de l’Internet comme un outil pour le bien social et le développement
  • Etre  Passionné du partage d’informations au sein de sa communauté
  • Provenir de régions confrontées à des défis liés à Internet, y compris des problèmes d’accès.
  • Vous n’avez pas besoin d’une expérience préalable dans la gouvernance de l’Internet pour participer
  • Les candidats sont encouragés à rejoindre le forum Digital Grassroots pour  les nouvelles informations (facultatif).

Les candidatures sont ouverte jusqu’au 21 août 2018 et les candidats sélectionnés seront informés avant le 30 août 2018.

Ce programme s’étend du 3 Septembre 2018 au 20 Octobre 2018

 

POSTULEZ EN CLIQUANT ICI

Social Business and Inclusive Camp 2018 – Appel à candidatures

Lancé par l’Agence Française de Développement et Proparco en partenariat avec EMERGING Valley, la deuxième édition du programme d’accélération Social and Inclusive Business Camp – SIBC aura lieu du 16 au 21 Novembre 2018 à Marseille –  France durant EMERGING Valley, 1er événement labellisé Digital Africa.

Pour cette deuxième édition, un total de 60 startups et porteurs de projets sont visés ! L’objectif du programme qui s’inscrit dans l’esprit Digital Africa est d’accompagner des entrepreneurs innovants portant des projet à impacts sociétaux en Afrique dans leur passage à l’échelle. Le programme est construit avec comme objectif une journée de rencontres avec notamment des investisseurs à la fin

Le dossier de candidature se remplit en ligne, en suivant ce lien.

Les candidatures doivent être reçues au plus tard le 6 juillet  2018.

Rappelons que, l’édition 2017 fut un grand succès réunissant 25 startups de 17 pays différents.

APPEL A CANDIDATURES – Prix National d’Excellence 2018 – MICENUP

Le Ministre de la Communication, de l’Économie Numérique et de la poste ouvre les candidatures pour l’édition 2018 du Prix National d’Excellence pour les secteurs de la Communication et de l’Economie Numérique.

 

Jusqu’au 17 juin 2018 prochain, délai de rigueur, les candidatures sont acceptées par email à l’adresse  : pne2018@telecom.gouv.ci pour identifier, récompenser et honorer ceux qui se sont distingués de façon exceptionnelle dans les secteurs de la Communication et de l’Economie Numérique.

Pour cette année, les prix décernés sont les suivants :

Au titre de la Communication :

1- PRIX NATIONAL D’EXCELLENCE DU MEILLEUR COMMUNIQUANT DE L’ADMINISTRATION PUBLIQUE : IDENTIFIER et récompenser des professionnels de la communication exerçant au sein d’une administration publique.

2- PRIX NATIONAL D’EXCELLENCE DE LA MEILLEURE CAMPAGNE DE COMMUNICATION D’INTÉRÊT PUBLIC : IDENTIFIER et récompenser les promoteurs de la meilleure campagne de communication sur un thème d’intérêt public.

Au titre de l’Économie Numérique :

1- PRIX NATIONAL D’EXCELLENCE DU MEILLEUR « PROJET INNOVANT » DANS LE DOMAINE DU NUMÉRIQUE : IDENTIFIER, récompenser des champions nationaux portant un projet innovant.

2- PRIX NATIONAL D’EXCELLENCE DE LA MEILLEURE INITIATIVE NUMÉRIQUE « JEUNE » : IDENTIFIER, récompenser de jeunes Ivoiriens de moins de 41 ans ayant pris des initiatives innovantes et faisant usage des TIC, afin d’améliorer la société ou de préserver l’environnement.

3- PRIX NATIONAL D’EXCELLENCE DE LA MEILLEURE CONTRIBUTION À LA VULGARISATION DES USAGES DU NUMÉRIQUE : IDENTIFIER, récompenser et accompagner des champions nationaux ayant contribué à solliciter l’appétence du public, et améliorer le taux d’utilisation et d’appropriation des TIC par la population.

Pour participer, veuillez remplir le formulaire approprié.

Formulaire 1: Formulaire de Candidature PNE MICENUP communication

Formulaire 2: Formulaire de Candidature PNE MICENUP Économie Numérique

Toute transmission de dossier doit se faire par voie électronique. Tout dépôt physique de dossier ne sera pas retenu.

NB : La date limite d’envoi des dossiers est fixée au 17 juin 2018. Toute candidature envoyée après cette date ne sera pas retenue.

Le concours des Prix d’excellence en publication numérique est ouvert à tous. Les candidatures acceptées doivent concerner des initiatives mises en œuvre et du contenu publié en 2017.

EFAN, les acteurs du numérique francophone en réseau

La charte de l’Écosystème Francophone des Acteurs du Numérique –  EFAN – a été signée le vendredi 25 mai 2018 á Paris par plusieurs acteurs francophones  du numérique, au sein du Salon Viva Tech.

Portée par l’Organisation internationale de la Francophonie et Bordeaux Métropole, cette initiative vise à identifier et fédérer les acteurs économiques francophones dans le but de contribuer au développement des entreprises novatrices francophones. Le but de ce réseau est d’approfondir le marché francophone pour identifier les entreprises ou acteurs prometteurs de l’écosystème et de déceler les opportunités particulièrement intéressantes.

La signature de la charte EFAN s’inscrit dans la continuité de la stratégie de la Francophonie numérique portée par l’Organisation internationale de la francophonie (OIF) depuis le Sommet de Kinshasa en 2012.

La Côte d’Ivoire est présente avec le Gotic signataire de la charte.

Les prochaines actions du réseau EFAN visent à faciliter les rendez-vous individuels d’affaires, pour les startups, notamment lors des événements suivants :

  • les 11 et 12 juin 2018 à Bordeaux, France: programme de rencontres « Francophonie numérique », avec des invités ivoirien, tunisien, québécois, nigérien, béninois
  • les 10 et 14 juillet 2018 Startup Fest Montréal, Québec :  rassemblement mondial dédié à la croissance des startups.
  • les 2 et 3 octobre 2018 Afric’Up  à Tunis, 1er rassemblement de la nouvelle génération d’entrepreneurs, Startups, CEO, décideurs publics et investisseurs dans le continent africain.
  • du 1er au 4 novembre 2018 Kikk festival à Namur, festival international de cultures numériques et créatives qui explore les implications économiques et artistiques des nouvelles technologies

A suivre sur Age numérique.

 

VOICI LES CLÉS POUR BIEN SE FAIRE CONNAÎTRE SUR INTERNET

Après les trois premières tribunes animées dans le cadre de la rubrique émergence numérique, le Manager d’Epistrophe Côte d’Ivoire, dans cet entretien, lève un coin de voile sur les astuces et bestpractices pour mieux se faire repérer rapidement sur le web.

Que doivent retenir les lecteurs des trois premières tribunes que vous avez animées dans le cadre de cette nouvelle rubrique?

En commençant cette rubrique, Emergence numérique, notre objectif était et reste d’aider le professionnel, l’entrepreneur, à “Faire la différence sur Internet”. Comme tout commercial ou marketeur le sait, faire la différence est nécessaire pour attirer le client, le lecteur, l’internaute à préférer nos biens et/ou services à ceux des concurrents. “Bien choisir son nom de domaine” et “bien faire ou refaire son site web”, les épisodes précédents de ce feuilleton, en sont des étapes. Nous espérons vous avoir éclairé sur ces sujets. Il reste, après ces premiers pas, à se faire repérer sur le web, à se faire connaître sur Internet, c’est le dernier volet de cette approche généraliste de la présence de l’entrepreneur sur Internet. Les articles précédents sont accessibles sur le site d’Age Numérique, rubrique Emergence numérique : https://agenumerique.ci

Comment attirer l’attention du public ciblé ?

L’élément le plus précieux du web est immatériel et pourtant bien concret : l’attention de l’internaute, du lecteur, du futur client. A l’heure de la surabondance de l’information, des nombreuses offres de biens et services, capter l’attention est devenu l’enjeu central. La quantité d’informations pertinentes est supérieure à la capacité d’attention de la cible. Ce phénomène est encore plus vrai sur Internet où le temps est compté et la navigation encore coûteuse ici. Ainsi faut-il voir apparaître son site web dans les premiers résultats de recherche d’un moteur comme Google car l’internaute s’arrête là sans aller plus loin. Le fruit de la captation de l’attention, c’est la notoriété. Si le terme “référencement” est encore utilisé par commodité de langage, en matière de visibilité sur internet il est désormais question d’optimisation ou marketing des résultats des moteurs de recherche ou d’optimisation des médias sociaux – SEO, SEM, SMO en anglais – ou encore de webmarketing, marketing personnel – personal branding en anglais. L’enjeu est double en matière de visibilité : se faire repérer par des internautes qui effectuent une recherche correspondant à l’activité et bien apparaître lorsque la recherche concerne sa propre raison sociale, marque ou nom.

Quels sont les critères techniques pour réussir cette «opération-séduction » sur le web ?

Les internautes arrivent sur un site web de trois façons : résultats de moteur de recherche, liens à partir d’autres sites, accès direct. Pour apparaître en tête des résultats de recherche d’un moteur comme Google ou Qwant – le moteur européen qui monte et arrive en Afrique – un site web doit répondre à certains critères. Même si l’algorithme des moteurs de recherche est un secret jalousement gardé, quelques règles de base s’imposent. Quelques éléments techniques sur l’hébergement du site entrent en ligne de compte. En premier lieu, il est clair qu’aujourd’hui les sites bénéficiant d’un certificat de sécurité, un HTTPS s’affichant en vert dans Google Chrome ou Firefox, sont privilégiés. Google a clairement annoncé qu’il prend désormais en compte cet élément et affiche des avertissements de sécurité sur les sites qui resteront en simple HTTP. En second lieu, la vitesse de chargement des pages du site est un critère de positionnement dans les résultats. Elle s’optimise avec un hébergement de qualité, des images adaptées au web et du code de qualité. Les moteurs de recherche pénalisent les sites trop lents. Enfin, un format “responsive”, adapté aux équipements mobiles tels que les tablettes ou smartphones achève d’optimiser techniquement le site web pour sa position dans les résultats. Confier son site web et hébergement à un professionnel averti est la règle pour satisfaire à ces critères techniques. Le contenu du site web est l’élément qui va faire correspondre la requête de recherche de l’internaute à l’affichage dans les résultats. Pour que les pages du site web s’affichent dans les résultats, il importe qu’elles comprennent les expressions recherchées par les internautes. Il est souvent tentant de vouloir créer son contenu avec ses propres expressions, sa propre présentation, encore faut-il que ce contenu corresponde aux expressions de recherche des internautes. Cette règle de base est trop souvent oubliée.

Quels conseils pouvez-vous donner aux professionnels pour optimiser leur présence sur internet et les médias sociaux ?

Si l’optimisation technique et éditoriale est nécessaire, il en faut plus pour optimiser sa présence sur internet et s’y faire connaître. Cela passe par une politique de “liens entrants”. La popularité d’un site, critère déterminant dans le positionnement, se mesure par le nombre de liens obtenu sur d’autres sites web. Un article de presse ou blog, un site de client, partenaire ou fournisseur, les sites des membres de l’association ou organisation, sont tous des occasions d’obtenir un lien vers son propre site web. La
“chasse aux liens” doit être raisonnable car Google a substitué au “pagerank”, ne prenant en compte que le nombre de liens, le “trustrank” qui s’attache à la qualité et la notoriété du site faisant des liens. Une démarche trop zélée est contreproductive. Les réseaux sociaux sont aujourd’hui incontournables dans la mise en place d’une stratégie de “référencement” ou visibilité sur Internet. Le «Référencement social» ou optimisation des médias sociaux (Smo en anglais), consiste à faire gagner en visibilité par la présence et la publication périodique de contenus – texte, photo, vidéo – sur les réseaux sociaux. Facebook, Twitter, Google +, Instagram, Flickr, Youtube, … sont aujourd’hui des outils à utiliser dans toute politique de visibilité, chacun avec ses spécificités. Il est aujourd’hui clairement démontré que l’usage des réseaux favorise le référencement, le positionnement du site web dans les résultats des moteurs de recherche. Au-delà de cette raison purement technique, le référencement social est l’occasion de créer, d’entretenir une relation privilégiée avec sa clientèle. Créer la communauté de ses clients permet de communiquer directement avec eux et d’en faire des ambassadeurs qui partagent les contenus de l’entreprise, de la marque. La politique de référencement social participe à entretenir l’image de marque de la société. Dans le même esprit, le personal branding ou marketing personnel est un moyen qui consiste à développer sa marque personnelle, son image personnelle. Elle est pertinente dans le cadre de son propre parcours professionnel en donnant de la visibilité à ses propres écrits ou participation à des événements professionnels. Le dirigeant par le biais de son personal branding valorise aussi l’image de son entreprise. Une stratégie de visibilité s’élabore avec des professionnels qui savent conseiller l’entreprise au vu de ses moyens, son contexte, son environnement sectoriel, sa cible.

AFRICAN STARTUP FORUM EST UN LABEL D’EXCELLENCE POUR LA DÉTECTION ET LA CERTIFICATION DES MEILLEURES STARTUPS

‘‘L’ASF EST UN LABEL D’EXCELLENCE POUR LA DÉTECTION ET LA CERTIFICATION DES MEILLEURES STARTUPS’’

L’African Start-up Forum, est une plateforme de mise en lumière et d’accompagnement des start-ups. Dans cette entrevue, son promoteur, un pur produit académique et professionnel 100% ivoirien expose les motivations de cette initiative.

Qu’est ce qui vous a motivé à créer l’African Start-Up Forum, et à qui s’adresse ce grand rendez-vous de l’entrepreneuriat ?

L’African Start-up Forum (Asf) est le Forum Économique des Startups Africaines qui s’adresse s’adresse à toute personne qui souhaite créer et développer des idées novatrices, technologies ou services, innovants, valorisants, pour apporter des valeurs ajoutées, faire faire un saut qualitatif à l’humanité et surtout à l’Afrique. Cette plateforme vise à promouvoir l’innovation, la créativité et les économies nouvelles et créer de réelles synergies entre les entreprises et les jeunes pousses innovantes, à permettre la rencontre entre l’ensemble des acteurs de l’écosystème des startups, notamment les porteurs de projets, les incubateurs est une autre raison. L’enjeu est de contribuer à la transformation structurelle des économies africaines et d’absorber au moins 30 % des 11 millions de demandeurs d’emploi que connaît l’Afrique chaque année.

Pourquoi une deuxième edition de l’ASF encore à Abidjan?

Abidjan représente la capitale ouest africaine du moteur de l’intégration régionale dans la CEDEAO et l’UEMOA. Paradoxalement, la Côte d’Ivoire offre également un théâtre d’opération pratique avec une population très jeune au chômage d’une importance trop au-delà des taux minima exigés pour un pays à forte croissance. Au vu de cette sociologie partagée avec plus de 60 % des pays africains, il nous est apparu nécessaire de commencer et de consolider l’ASF à Abidjan et d’en faire un pilote à l’effet de permettre à toute l’Afrique d’en tirer le maximum de retour d’expérience quant aux ingénieries qui naîtront de ce forum, pour faire apparaître le rôle important des startups dans le développement économique et social de nos pays.

Quel impact a votre forum sur l’écosystème entrepreneurial ivoirien ?

Les startups africaines membres de notre réseau ont décidé de fédérer leurs forces et actions pour créer cet important espace de collaboration, cette grande plateforme et donner ainsi une direction à l’écosystème des startups en Afrique. L’engouement suscité autour du forum via notre plateforme www.africanstartupforum.com ou www.asf.
africa en 2016 et aujourd’hui en 2017 avec plus de 1 000 jeunes pousses préinscrites dans 15 secteurs d’activités, 250 startups en exhibition et participant au Prix de la meilleure startup africaine 2017, permet d’apprécier notre impact sur l’écosystème ivoirien et du continent. Mieux, l’ASF se positionne comme le label de certification de startups à travers sa méthode original et scientifique de détection des meilleurs profils de startups de qualité. Nos startups ont été retenues comme faisant partie des meilleures dans plusieurs programmes prestigieux d’accélération et de concours dans le monde. L’ASF est membre de la French Tech Abidjan et a pour partenaire institutionnel, l’ambassade des USA à travers son centre d’accompagnement des entrepreneurs locaux. L’ASF met à la disposition des startups de son réseau, un centre incubateur et un espace de coworking dans ses locaux pour le renforcement des capacités. L’ASF donne des formations certifiantes pour permettre aux porteurs de projet d’avoir les acquis techniques financier et managériaux nécessaires à la bonne gestion de leurs startups.

Quelles sont les difficultés que rencontrent les jeunes africains pour créer et perenniser leur start-up, et comment l’Asf compte t-il pallier ces difficultés?

De nombreux jeunes en Afrique et de plus en plus en Côte d’Ivoire sont obnubilés par la création de leurs entreprises, même si, la plupart d’entre eux dans un 1er temps souhaitent d’abord avoir un emploi, parce que formaté académiquement pour trouver un emploi en fin de formation ou après avoir arrêté leurs études. La première des difficultés est le déficit de réglementation et de législation. Les startups africaines pour la plupart ne sont pas protégées par la loi. Elles n’ont aucun statut. En outre, il y a un déficit structurel qui ne permet pas aux startups de mettre en place de pertinentes stratégies en vue de négocier et bénéficier mesures décisionnelles pour bien s’établir et obtenir des parts de marché, nécessaires et primordiales à leur développement, auprès des grandes entreprises et des Etats, pour en faire des entreprises seniors solides. Les structures d’accompagnement existent très peu et les quelques unes qui font l’effort, n’ont pas d’expertises, de moyens, de cadre structurel, ni de financement adaptés aux besoins des créateurs de startups. Notre mission à l’ASF est donc d’apporter notre expertise et notre connaissance du secteur de la création et de la vie des startups africaines pour essayer de pallier ces vides structurels et encadrer, protéger véritablement les startups africaines afin d’en faire des interlocuteurs crédibles.


Les pouvoirs publics doivent externaliser les prestations à réaliser parce qu’ils ne connaissent pas le métier et ne savent pour qui et pourquoi faire ?

L’ASF se présente comme le point d’ancrage et le partenaire capable de rassurer les Investisseurs, Banques, Business Angels, partenaires techniques nationaux et internationaux à travers un mécanisme scientifique d’identification et de mise à la découverte, à travers son réseau de startups.

Avez-vous quelques exemples de belles réussites de startup à nous partager ?

L’histoire assez intéressante de la startup Atrè Marché qui est un service en ligne de vente et de distribution de produits vivriers à domicile, au bureau, au restaurant, à l’hôtel. Elle bénéficie d’un mentoring d’un mentor de la French Tech Abidjan et monte en puissance parce qu’elle réalise des performances depuis sa découverte. La startup HAKILY qui se propose de soigner les enfants victimes d’autisme et de déficience intellectuelle, qu’on appelle encore retard mental. Après sa participation à l’ASF 2016, il construit son 1er laboratoire de production des médicaments
concernés.

Le numérique, internet, les TIC attirent-ils les jeunes ? Quels sont les sujets qui les intéressent en ce moment ?

Énormément de jeunes sont attirés par le numérique . Cette donne prend une dimension importante, ne serait ce que pour réaliser des pans du développement de leur entreprise ou pour s’informer et se former. Le numérique devient incontournable, tant comme outil de création et de gestion de startups, que comme matière de création de jeunes entreprises mais aussi de formation de base, d’amélioration de la santé et des conditions de vie. Les sujets les plus attractifs pour le numérique sont la formation, l’information, la communication, le transport, les finances, les transferts d’argent, la distribution et la vente en ligne (e-commerce), le développement d’applications, l’éducation, la santé, le cinéma, la musique, la création de site internet, le codage informatique, et de plus en plus la robotique et l’intelligence artificielle.

L’Afrique numérique se développe-t-elle aussi vite qu’on le dit dans les médias ? Et comment voyez-vous l’engouement actuel de la France pour l’Afrique numérique ?

L’Afrique numérique se développe à un rythme quasi non maîtrisé. Un africain détient en moyenne et au minimum 2 cartes SIM, et deux téléphones mobiles, qui lui sont d’une utilité même si cela paraît de prime abord superflu. Et cela permet au plus grand nombre d’avoir accès à Internet et aux services et produits dérivés du numérique, même si la proportion d’utilisateurs demeure encore très faible. Le coût de la connexion internet, du numérique et de l’acquisition d’équipement demeurent encore trop élevés en rapport avec la part des utilisateurs qui reste encore à un niveau de pouvoir d’achat et d’accès trop faible. L’engouement de la France pour l’Afrique numérique, reste encore
timide. La French-Tech et l’ASF ont décidé de travailler d’arrache pieds pour permettre à l’écosystème entrepreneurial français d’organiser et de mieux développer le numérique à travers notre implication dans de nombreuses activités du numérique à Abidjan et en Afrique. D’importantes entreprises françaises, sont des structures pionnières des actions françaises pour l’Afrique numérique. Cependant beaucoup reste à faire, notamment à travers des projets opérationnels concrets sur le marché ivoirien du numérique. L’un des objectifs de l’ASF, est d’œuvrer à aider à la mise en place d’actions pragmatiques, d’influence, de réseautage, de mécanismes et de discussions avec l’ensemble des acteurs pour favoriser l’amélioration des coûts de mise à disposition du numérique et ainsi permettre à celui-ci d’effectivement impacter sur le quotidien des nombreux jeunes parce que le numérique peut casser de nombreuses barrières et booster le développement socioéconomique.

AFRICARENA, faire connaître les talents africains

La première édition de AfricArena, en 2017, a tenu ses promesses.

Destinée à créer des liens et des opportunités entre startups, investisseurs et entreprises établies aussi entre le continent africain et le reste du monde, AFRICARENA est une plateforme accessible à tous les acteurs du monde de la technologie et un pont entre les continents.

Sous forme de conférence, elle présente les meilleurs startups et innovateurs d’Afrique devant un public d’investisseurs locaux et internationaux à la recherche de talents de classe mondiale.

Pour 2018, Africarena visite plusieurs villes d’Afrique pour trouver les meilleurs talents locaux. Les plus grandes start-up auront l’occasion de proposer des solutions aux défis de la conférence AfricArena devant un public d’investisseurs locaux et internationaux à la recherche de talents de classe mondiale appelé AFRICARENATOUR (Tour Challenges).

La présélection du Tour Challenges aura lieu à Maurice, à la Réunion, à Nairobi, à Casablanca, à Lagos, à Dakar et à Johannesburg.

Après avoir sillonné la turbine incubator ( Maurice ) & village by CA ( St Denis) les 2 et 3 mai 2018. Le cap est à nouveau lancé sur:

  • Vivatech : 24-26 May, Paris on Africatech on Viva technologies
  • AfricArena Investor event New York (investor pitching only – no challenge) : 29 May, French Consulate NYC
  • Paris (investor pitching only – no challenge) : 1 June, BPI Hub
  • Nairobi : 13 Juin – venue to be confirmed (possibly MEST)
  • Casablanca : 4 Juillet – venue to be confirmed
  • Tunis : 5 Juillet – event & venue to be confirmed
  • Lagos : 18 Juillet – venue to be confirmed
  • Dakar : 19 September – venue to be confirmed
  • Main event: 15 & 16 November, Century City Convention Center, Cape Town

Les gagnants de chaque destination seront présélectionnés pour être déployés au Cap pour la dernière ronde d’emplacements.

Rappelons que la première édition a eu lieu en 2017 et représentait une opportunité d’explorer les tendances de demain tout en libérant certaines des meilleures startups et innovateurs du continent. L’événement a réuni des personnalités clés de l’écosystème d’innovation technologique international et africain dans le but de promouvoir l’excellence de la technologie africaine. AfricArena 2017 a vu plus de 450 participants regarder plus de 40 conférenciers et assister à des transactions de plus de 2 millions de dollars. La conférence de deux jours a réuni plus de 80 des meilleures startups d’Afrique avec plus de 100 investisseurs du monde entier, offrant ainsi une opportunité unique de mettre réellement en valeur les talents de l’innovation en Afrique.

 

Cliquez pour en savoir plus: ICI

AFRICA IT & TELECOM FORUM 2018, quand l’administration se met au numérique

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Inaugurée par Monsieur Bruno Nabagne Koné, Ministre de la Communication, de l’Économie Numérique et de la Poste de Côte d’Ivoire, la huitième édition de l’AFRICA IT & TELECOM FORUM a ouvert ses portes les 19 et 20 avril 2018 au Radisson Blu (Abidjan) autour du thème L’administration à l’ère des bouleversements numériques.

 

Bruno KONE, s’est dit heureux de la tenue d’un tel événement en terre ivoirienne. Il a par ailleurs profité de l’occasion pour dresser le bilan de l’aménagement et du déploiement numérique en Côte d’Ivoire.

L’événement a enregistré la participation de plusieurs centaines de pays dont le Gabon était le pays invité d’honneur.

   

Cette huitième édition a permis aux participants de découvrir le potentiel des dernières tendances technologiques et participer à un débat sur les enjeux de la digitalisation pour les opérateurs télécoms et agences de régulation.

Au cours de ces deux jours, un débat ministériel, des séances plénières, des sessions d’innovations, des visionary keynote et des foreword ont rythmés ces 48h.

Il ressort de ces échanges, l’importance de l’utilisation des outils numériques pour les administrations, tout en étant vigilant sur la sécurisation des données.