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Africa Web Festival

Du 27 au 29 novembre 2017Abidjan
Le rendez-vous du digital africain.

http://africawebfestival.com/

African Startup Forum – ASF 2017

Du 14 au 18 novembre 2017 Abidjan
« L’ASF c’est le centre d’accompagnement par excellence des startups africaines sur toute la chaîne de développement des écosystèmes de startups. C’est aussi le plus important rendez-vous mondial annuel organisé sur le continent africain, exclusivement dédié aux startups.
C’est également le plus important réseau africain de startups et d’experts en la matière. »
La French Tech Abidjan est partenaire
https://africanstartupforum.com/

Africarena 2017

Les 6 & 7 novembre 2017 Cap TownAfrique du Sud
The AfricArena Conference stands as a bridge between the International
and Africa Tech Innovation Ecosystems. It represents an opportunity to
explore tomorrow’s trends, discover today’s best companies, start-ups
and innovations, and be inspired by the most disruptive ideas and
people of the moment.
Organisé par la French Tech de Cap Town
La French Tech Abidjan est partenaire
La plaquette de sponsoring peut être obtenue en répondant à ce courriel
http://africarena2017.com/

Le 19 octobre 2017Abidjan –  Azalai Hotel
« Business Dating Abidjan est un évènement B2B entre les entreprises ivoiriennes et les entreprises étrangères inspiré du concept « speed dating ». C’est un lieu d’échanges et de solutions entre professionnels et également un lieu de rencontre de l’offre et de la demande. »
La French Tech Abidjan est partenaire
http://www.businessdating-abidjan.com/

NxSE 2017

Du 3 au 5 octobre 2017Ile de la Réunion
Le Forum d’affaires international de la transformation numérique Afrique Océan Indien. Organisé par la French Tech de la Réunion.

http://www.nxse.io/

L’émergence numérique, l’affaire de tous

L’émergence numérique, l’affaire de tous
par Philippe BATREAU

Article paru dans Fraternité Matin

L’Afrique est l’avenir du numérique, pour peu que l’on s’en donne les moyens. Internet est ce sixième continent que nous appelons virtuel alors qu’il est si réel et impactant. La Côte d’Ivoire doit y prendre la position qui lui revient.

Déjà, le numérique représente une part croissante du PIB ivoirien avec un taux de croissance supérieur aux autres secteurs économiques.

Depuis quelques années, les politiques publiques ont commencé à construire l’arsenal juridique et pris des mesures fiscales et économiques pour l’essor du secteur.

Il reste pourtant encore tant à faire, aussi bien en termes d’action publique que mobilisation des acteurs économiques pour que le numérique prenne sa place, celle de catalyseur du développement économique et moteur de l’emploi des jeunes.

Maturité digitale des entreprises, formation aux métiers du numérique, développement des compétences, élaboration des investissements publics en concertation avec les professionnels du secteur, ouverture des marchés publics aux entreprises locales, promotion du .CI, – l’extension nationale internet -, etc.. sont les chantiers devons nous.

Emergence économique, en ouvrant dès le numéro de juillet 2017, qui vient de paraître en kiosque; une rubrique numérique, a compris l’importance des enjeux pour que l’émergence numérique contribue à l’émergence économique, objectif national qui plus que présidentiel doit être approprié par tous les acteurs économiques et sociaux.

Le système éducatif doit aussi entrer de plain pied dans le numérique. L’Université Virtuelle de Côte d’Ivoire a ouvert la voie. Au delà des cours en ligne, de la formation au code c’est à un bon usage du numérique que doivent être formés les jeunes ivoiriens, sur un plan à la fois personnel et professionnel.

L’illettrisme numérique sera l’illettrisme de demain, agissons pour qu’il soit le plus faible possible. Le système éducatif et la société civile doivent y prendre leurs responsabilités.

Si les acteurs publics ont leur partition à jouer, notamment les ministères, l’ANSUT et l’ARTCI,   celle des acteurs économiques et entreprises de Côte d’Ivoire est encore plus importante.

Sur le plan économique, la CGECI avec les journées de l’entreprise numérique et le Gotic par la sensibilisation nationale et les accords internationaux qu’il noue, ont commencé à agir en ce domaine. Le rendez annuel de l’Africa Web Festival fait aussi oeuvre utile.

L’implantation d’une French Tech à Abidjan, dont Epistrophe est l’un des fondateurs, avec quelques autres acteurs, en concertation en partenariat avec l’écosystème ivoirien, participe à l’effort de développement du numérique.

Au-delà des entreprises du secteur, c’est à l’ensemble des entreprises de Côte d’Ivoire de s’engager dans la transition numérique, de prendre position sur Internet, de s’équiper en conséquence, de former ses employés, s’engager dans la communication et le marketing digital.

Les obstacles sont là et il est parfois compliqué de procéder au changement dans ses habitudes, de passer des organisations pyramidales aux systèmes en réseaux qu’entraîne le passage au numérique.

Le développement numérique est en marche et il entraînera dans son sillage celles et ceux qui ont fait le choix de s’y engager. Les entreprises qui resteront à l’écart seront les parents pauvres du développement qui a déjà commencé.

Les professionnels du numérique sont là pour accompagner les acteurs qui ont la volonté d’avancer et peuvent être parfois désorientés.

C’est aussi l’objet de la nouvelle rubrique numérique qu’inaugure ce mois d’août 2017 Émergence économique avec les experts d’Epistrophe, de donner des clefs pour entrer dans ce monde encore inconnu à beaucoup.

Philippe BATREAU
Directeur Général d’Epistrophe

Comment faire la différence sur Internet

Comment faire la différence sur Internet
Par Philippe BATREAU

Article publié dans Emergence Economique

Le développement économique de la Côte d’Ivoire ne peut pleinement réussir que s’il est accompagné d’un développement numérique, dont la responsabilité incombe à tous.

LE NÉCESSAIRE SURSAUT

La dernière étude de la CGECI sur le niveau de numérisationdes entreprises, étude réalisée en 2016 par Deloitte, a démontré que la maturité numérique des entreprises de
Côte d’Ivoire reste un objectif à atteindre. A ce jour, seules les entreprises de la communication et du numérique sont fortement présentes sur Internet. Une entreprise aujourd’hui absente du web a une durée de vie limitée, concurrencée par ses confrères sectoriels qui ont ou auront su faire le pas de l’entrée dans le monde digital. Pour votre développement, sinon votre survie, être présent sur Internet est aujourd’hui plus que nécessaire. Etre présent sur Internet vous permet de faire la différence d’avec vos concurrents. Il suffit de peu pour une entreprise ou un entrepreneur pour faire la
différence d’avec ses concurrents.
A quoi bon ? A ce stade, à quoi bon être présent sur Internet vous demandez-vous.
Jusqu’à présent, les affaires se développent sans présence sur Internet. Pourquoi donc s’investir dans un monde inconnu dont l’utilité reste à démontrer ?

LES USAGES PROFESSIONNELS DU NUMÉRIQUE

La présence sur le web est aujourd’hui un critère de confiance envers un commerçant, une entreprise, un entrepreneur, un partenaire ou un candidat au recrutement. L’un des premiers réflexes des professionnels d’aujourd’hui est de taper dans Google, le nom d’un futur partenaire ou prestataire. Vous y trouver est un gage de sérieux et donc l’un des critères de la confiance qu’un partenaire ou client doit vous accorder. Organiser
votre présence sur Internet est donc la première étape de la démarche, votre entrée dans l’âge digital, vos premiers pas vers l’émergence numérique.

NOMS DE DOMAINE : LES AVANTAGES D’ÉVOLUER EN .CI

Le premier contact avec votre interlocuteur dans le monde numérique est le nom de domaine de votre activité. Le nom de domaine est ce qui constitue l’adresse de votre site web – https://epistrophe.ci par exemple – et de votre messagerie électronique – commercial@epistrophe.ci par exemple.
Il est avantageux pour une activité ou entreprise en Côte d’Ivoire de choisir un nom de domaine avec l’extension nationale .ci, pour plusieurs raisons. Une adresse de site web
en .ci permet un meilleur référencement et fait la différence avec vos concurrents qui n’ont pas encore de sites web ou de nom de domaine en .ci. Une adresse de courrier électronique en .ci – commercial@epistrophe.ci – présente un caractère professionnel et constitue un plus par rapport aux adresses de courriel fournies par les opérateurs téléphoniques ou les sites gratuits (yahoo, msn, live, …).
Bien choisir votre nom de domaine est donc crucial, le plus simple étant de reprendre la raison sociale de votre entreprise. Attention aux marques et aux noms notoires déjà
existants lors de votre choix. Votre prestataire, si vous en choisissez un de proximité et à l’écoute, peut-être de bon conseil. Au-delà de votre raison sociale, vous pouvez aussi
un nom de domaine supplémentaire correspondant à votre activité, nom de produit, enseigne commercial ou thème – https://reussiren.ci/ par exemple.
Une entreprise aujourd’hui absente du web a une durée de vie limitée, concurrencée par ses confrères sectoriels qui ont ou auront su faire le
pas de l’entrée dans le monde digital 

Un nom de domaine en .ci inspire confiance car il garantit que l’identité de son titulaire
peut être retrouvée – un frein aux escrocs – et est un gage de proximité.

BIEN CONSTRUIRE VOTRE SITE WEB

Vous avez donc choisi votre nom de domaine, en .ci de préférence, il ne vous reste plus qu’à construire votre présence en ligne et donc votre site web. Il existe du plus simple au plus compliqué et en fonction de votre activité sectorielle, plusieurs types de sites web, Le premier pas vers le site web est d’établir la liste des fonctionnalités, ce qui constitue le cahier des charges. Le site vitrine est la forme la plus simple et rudimentaire d’être présent sur Internet avec un site web. Le site vitrine est l’équivalent d’une carte
de visite enrichie. L’objet de ce type de site est d’assurer une présence minimale qui indique l’activité de l’entreprise, ses prestations, ses coordonnées et sa localisation. Il s’agit essentiellement de “contenu froid”, un contenu destiné à peu évoluer. Du “contenu chaud” peut être ajouté, il s’agit de l’actualité de l’activité à un rythme au moins mensuel, si l’activité s’y prête.
Du site vitrine au site de e-commerce, en passant par le blog ou le site interactif, le site adapté à vos besoins d’aujourd’hui vous attend. L’entreprise doit trouver le site à sa mesure, entre le trop peu et le surdimensionné, en se faisant conseiller par
son prestataire dans l’élaboration du cahier des charges ou liste des fonctionnalités. Le site web doit répondre aux dernières normes en usage, optimisé techniquement pour
le référencement, adapté aux smartphones dont la part est croissante et doté d’un certificat SSL de sécurité pour avoir une adresse en https. Le site web et la messagerie
professionnelle sont les premiers pas de l’entreprise dans Internet.
Être présent est bien, être visible et proche de ses clients est mieux. Être visible sur Internet passe par une série d’opérations constituant ce qu’il est d’usage d’appeler référencement, marketing web, SEO, etc. La première étape est d’élaborer une stratégie de visibilité qui ici aussi est du sur-mesure. Les réseaux sociaux tels que Facebook, Google plus, Twitter, etc… sont autant d’outils qui permettent de toucher la cible.
Le community management, le marketing social et le personal branding du dirigeant sont autant d’outils qui permettent d’accroître la notoriété de l’entreprise et de sa marque sur
Internet. Faire les bons choix est essentiel et cela passe par l’accompagnement d’une agence dont l’expertise est  reconnue, qui plus qu’un prestataire devient votre partenaire
et coach numérique.

Philippe BATREAU

Safer Internet Day 2015 – Appel à contributions

Age numérique organise un webinar à l’occasion du Safe Internet Day le 10 février 2015.

Le SID est une initiative de l’Union européenne – voir https://agenumerique.ci/sid2015/  dont le thème en 2015 est « pour un meilleur internet ensemble » nous sollicitons des acteurs du web pour qu’en 5 min ils présentent leur propositions, initiatives et actions, sut la thématique de leur choix, qui contribue à « un meilleur internet ensemble »

Le webinar se tiendra sur Google Hangout et sera diffusé sur Youtube en direct.

Pour proposer votre contribution, écrivez au comité SID : sid2015@agenumerique.ci

Nous comptons sur vous pour construire ensemble un Internet meilleur !

 

Qui contrôle Internet ? Mythes et réalités sur les Etats-Unis et l’ICANN

ntia-icannLe 14 mars 2014, le Département (Ministère) du Commerce américain et en particulier l’administration nationale des télécommunication a annoncé son intention de transférer la tutelle qu’elle exerce sur l’ICANN à une gouvernance multi-parties-prenantes – multi-stakeholder. C’est un nouvel épisode de la gouvernance de l’Internet qui commence.

Extrait de l’annonce du Département du Commerce – le DOC – des Etats-Unis.

« Afin  de soutenir et renforcer le modèle multipartite de l’élaboration des politiques et de la gouvernance d’Internet, la National Telecommunications and Information Administration (NTIA) du département du Commerce des Etats-Unis annonce son intention de faire la transition des fonctions clés de noms de domaine Internet à la communauté mondiale multipartite. Comme première étape, la NTIA demande à l’ICANN de convoquer les parties prenantes au niveau mondial afin d’élaborer une proposition pour faire la transition du rôle actuel joué par la NTIA dans la coordination du système de nom de domaine de l’Internet (DNS) . »

Le 2 avril 2014 le Département du Commerce américain publie un communiqué de presse « Mythes et réalités l’annonce NTIA sur intention de transition des fonctions clefs des noms de domaine ». En voici la traduction :

Mythe:

Le Gouvernement des Etats-Unis contrôle l’Internet par le biais du contrat sur les fonctions  l’Internet Assigned Numbers Authority (IANA). (ndt :  fonctions assurées par l’ICANN)/

Les faits :

Aucun acteur – le gouvernement ou l’industrie, y compris le gouvernement des États-Unis – ne contrôle l’Internet. L’Internet est un réseau décentralisé de réseaux.

Les fonctions de l’IANA sont un ensemble de fonctions techniques interdépendantes qui permettent le bon fonctionnement continu de l’Internet. Les fonctions de l’IANA comprennent: (1) la coordination de l’affectation des paramètres  techniques de protocole Internet; (2) le traitement des demandes de modification dans le fichier de la zone racine des DNS et la gestion de la clef de signature la racine (KSK)  (3) l’allocation des ressources de numérotation Internet; et (4) les autres services liés à la gestion du /ARPA et du .INT,  domaines de premier niveau (TLD).

L’ICANN dans ses fonctions d’opérateur IANA traite des modifications dans trois bases de données différentes. Tout d’abord, l’ICANN distribue les paramètres de protocole ou des normes Internet développés par l’Internet Engineering Task Force (IETF). Deuxièmement, il alloue des adresses IP aux registres Internet régionaux (RIR) qui distribuent ensuite les adresses IP aux fournisseurs d’accès Internet. Troisièmement, les processus de l’ICANN  traite les demandes de modification ou de mise à jour du fichier de la zone racine ou « carnet d’adresses » du DNS des opérateurs de domaine de premier niveau – les entreprises ou institutions qui gèrent com, org, .us, uk, etc…. DAsn ces trois domaines, le rôle de l’ICANN est de mettre en œuvre des politiques ou traiter les demandes des clients de ces différentes fonctions de l’IANA.

Le rôle de la NTIA – (ndt : Département du Commerce américain) dans les fonctions de l’IANA inclut  le rôle de bureau d’administrer les modifications apportées au fichier de la zone racine et, plus généralement, de serveur d »intendant historique du DNS via l’administration du contrat de fonctions IANA. NTIA a jamais substitué son  propre jugement à celui des clients de l’IANA.


La suite sur le site du NTIA :

Autres liens :

–  NTIA Announces Intent to Transition Key Internet Domain Name Functions